Sylvie Crépeault Juillet 2023

Le dernier billet de l’année 2023 en est un chargé d’émotions pour ceux qui ont pris part au projet photographique Témoins de notre histoire. Je publie aujourd’hui les photos du dernier mariage, soit celui qui est venu clôturer une aventure qui aura duré 14 ans. C’est grâce à ce blogue si j’ai eu le grand bonheur de rencontrer celle qui est maintenant une grande amie, l’artiste Sylvie Crépeault. Je me souviens de son courriel reçu en novembre 2009 qui demandait de l’aide car elle n’était pas parvenue à localiser le pont Blanc de St-Eugène-de-Chazel. Il n’en fallait pas plus pour que naisse le projet de se rencontrer à l’été 2010 afin de photographier les 2 ponts mi-hauteur en place à l’époque, ainsi que le légendaire pont Grassy Narrow. Cette rencontre de juillet 2010 allait changer le cours de l’histoire, car même si la visite de ces ponts terminait le projet initial, soit les ponts couverts de l’Abitibi-Témiscamingue, l’idée farfelue de l’étendre à la grandeur de la province allait naître. C’est ainsi que pendant 13 étés, et parfois même l’hiver, nous avons organisé nos rencontres en fonction de faire avancer le projet en réalisant de nouveaux mariages. Quel grand bonheur c’était d’élaborer notre itinéraire des mois à l’avance : réserver nos dates de vacances, les hôtels ou les campings, etc. Nous avons rencontré des gens sympathiques, et aussi des curieux, partout où nous sommes passés. Nous avons même été reconnus au pont Louis-Gravel. Au fil des ans, des ponts qui font partie du projet sont maintenant disparus. Je me souviens de la grande joie éprouvée par tous lors de la découverte du pont Davy, ce qui représentait un gros bonus pour une région où les photos étaient terminées. Bref, impossible de résumer 14 années magiques en quelques lignes, mais tout restera à jamais gravé dans nos mémoires. Donc pour en revenir au dernier mariage, c’est évidemment avec beaucoup de fébrilité que nous sommes arrivés au pont Émile-Lapointe. Ça se sentait que nous allions prendre tout notre temps pour éviter que ça se termine trop vite. Comme c’est le dernier billet, je me gâte un peu. En plus des photos prises derrière la scène, je joins 3 vidéos réalisées lors de cette visite. La dernière se termine avec une touche d’émotion. Merci à ma très chère Sylvie pour tous ces beaux moments. La vie m’a apporté un bien énorme cadeau avec notre rencontre. Merci à Sylvain et Sébastien qui ont joué au marié en alternance. Ils ont fait le même nombre de mariages. Une pensée spéciale aussi pour Guillaume, Jean-Daniel, Martin et Jonathan. La fin d’un grand projet ouvre souvent la porte à d’autres. Et il est pas mal certain qu’on entendra parler encore de Témoins de notre histoire dans l’avenir. Après 14 ans de travail, le projet aura sûrement une deuxième vie sous une autre forme. À suivre…

Joyeuses fêtes à tous les lecteurs du blogue, et une très heureuse année 2024. De retour en janvier pour d’autres aventures.

• Scène 1 : En route vers le dernier tableau du projet
• Scène 2 : Au coeur de la mise en scène
• Scène 3  : La fin d’un grand projet

Gérald Arbour 1983

Le comité SOS Pont Prud’homme continue de prendre tous les moyens pour qu’on parle du pont couvert dans l’actualité afin d’en arriver enfin à sa restauration. Cette fois, le journaliste René Saint-Louis a réalisé un reportage qui a été diffusé sur les ondes de la radio de Radio-Canada, dans l’émission le 15-18. Ne manquez pas d’écouter cet extrait radio en suivant le lien suivant : 

• Un pont couvert patrimonial menacé : reportage de René Saint-Louis

Coll : P. Conner 1969

C’est le 26 octobre dernier que le ministre de la Culture et des Communications dévoilait son intention de classer le pont de la Frontière comme bien patrimonial, et ce en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Bien sur, l’Association du patrimoine bâti de Potton appuie fortement cet avis d’intention de classement. À cet effet, ils ont fait parvenir une lettre au Conseil du patrimoine culturel du Québec, laquelle a aussi été publiée sur leur site Web : 

• Lettre d’appui

Les travaux au pont Alphonse-Normandin, qui devaient être complétés ce mois-ci, reprendront finalement au printemps et se poursuivront jusqu’à l’été. La structure temporaire restera donc en place pour le moment. Ce qui est pour le moins surprenant, comme on peut le voir dans la vidéo ainsi que dans l’article ci-bas, c’est j’ajout de poutres en forme d’arche à l’intérieur du pont. Il serait peut-être temps que le MTQ cesse de jouer la carte du respect du patrimoine lors de ses interventions dans les médias, surtout si c’est pour toujours en arriver avec des résultats qui dénaturent complètement l’élément patrimonial original. Les coûts de cette restauration dépasseront les 6.6 millions de dollars. Un dossier à suivre au printemps.

• St-Dominique-du-Rosaire : Les travaux sur le pont couvert prennent du retard

Les préparations vont bon train pour le centième anniversaire de Ste-Jeanne-d’Arc qui aura lieu en 2024. Une partie de la programmation a déjà été diffusée. Le pont Rouge est bien en évidence sur l’affiche promotionnelle. Le site serait idéal pour y tenir la journée champêtre annoncée pour le 29 juin 2024. De plus, un calendrier souvenir est dès maintenant disponible au bureau municipal. Les chances sont bonnes pour qu’il contienne une photo du pont couvert. Je ferai un autre billet dès que j’en saurai plus sur la place qu’occupera le pont lors des célébrations. Il est possible de visiter la page Facebook du centième.

Cette courte vidéo montre le pont Perrault de Notre-Dame-des-Pins sous un jour nouveau. Les images ont été captées il y a quelques jours à peine donc le décor autour du pont est tout blanc. La musique, que plusieurs reconnaitront, accompagne merveilleusement bien le clip publié par quebecfier9732 sur YouTube. Le combat amical pour le titre du plus long pont couvert au Québec se poursuit. Bon visionnement!

Il y a un petit moment que je voulais parler du nouveau livre Mission La Macaza : recueil d’histoire publié en septembre dernier aux éditions Micheline Charette. Notre ami Benoit Thibeault, qui a souvent collaboré au blogue et qui est affectueusement appelé « Gardien du pont Macaza », est un des 3 auteurs de l’ouvrage, en compagnie de Christine Macias et Micheline Charette. Benoit rapporte que le livre de 342 pages ne manque pas de documenter l’histoire des 3 ponts couverts qu’on retrouvait sur le territoire, incluant bien sûr le pont Macaza qui est toujours en place. Il est possible de se procurer une copie auprès des auteurs ou sur le site de l’éditeur. Je joins à ce billet 2 photos d’archives du pont Macaza datant de 1984.