Notre bon ami Pierrick s’est récemment rendu sur le site du pont de St-Placide avec son nouveau drone. Il a réalisé des images spectaculaires du pont couvert. On savait déjà que l’endroit était magnifique, mais à partir des airs, la vue est tout simplement saisissante. On remarque la présence de 2 chalets à proximité du pont. En plus des photos incluses dans la galerie, ne manquez pas de visionner l’impressionnante vidéo en cliquant ici. Merci à Pierrick pour sa collaboration au billet du jour.
Travaux à venir sur 3 ponts couverts en Abitibi
Après l’annonce révélant que le pont Bordeleau serait déplacé plutôt que restauré, les nouvelles sont différentes en Abitibi-Témiscamingue pour 3 de nos ponts couverts. Le ministère des Transports a récemment annoncé ses projets 2020-2021 pour cette région. Le pont Leclerc sera restauré au cours des prochains mois. C’est une excellente nouvelle puisque cette structure était lourdement défraîchie. De plus, des travaux sont également annoncés au pont Dénommée, un autre pont couvert qui commençait à avoir besoin d’amour. En terminant, des travaux moins imposants sont également prévus au pont du Petit-Quatre. Pour tous les détails, vous pouvez consulter l’article suivant :
Le pont Bordeleau sera déplacé et remplacé
Le ministère des Transports du Québec a annoncé la nouvelle officiellement il y a quelques jours : le pont Bordeleau ne sera pas restauré. Une nouvelle structure sera construite et le pont couvert sera déplacé à proximité où un parc y serait aménagé. Aucune date n’a été avancée pour le moment mais ce projet ne devrait pas se concrétiser avant au moins 2022. Rappelons que le pont Bordeleau est fermé à la circulation depuis l’automne 2017. Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’article publié dans L’Hebdo du St-Maurice :
Retour à Mistassini… et une petite pause!
Le dernier billet du mois de février se termine avec une très belle surprise, soit un article tout chaud signé Gaétan Forest. Notre précieux collaborateur nous ramène au Lac-Saint-Jean à l’époque où l’ouverture de nouvelles routes devenait un besoin pressant. Rappelons que tous les articles précédents peuvent être consultés sur la page Histoires de ponts. Un gros merci à Gaétan qui a passé un nombre d’heures incalculable à éplucher différentes bases de données pour y puiser les renseignements historiques ayant servi à la rédaction de cet article. Le blogue prend une petite pause pour la semaine de relâche. On se retrouve donc au mois de mars. Bon congé!
Retour à Mistassini
par Gaétan Forest
La colonisation de la partie nord du Lac Saint-Jean avait été poussée avec entrain durant la dernière décennie du dix-neuvième siècle. La route entre Saint-Félicien et Mistassini était de plus en plus fréquentée et les bateaux à vapeur remontaient maintenant la rivière Mistassini sur une distance de 40 kilomètres à partir de son embouchure, assurant les communications régulières entre Roberval et les cantons Dolbeau, Pelletier, Dalmas et Taillon (voir l’article Du pont Michel-Louis au pont Price). La population de ces cantons avait presque doublé entre 1896 et 1898. Péribonka, la paroisse voisine de Mistassini, était aussi desservie par le service régulier du bateau à vapeur Le Colon qui accostait à l’embouchure de la rivière Péribonka. Mais il restait encore beaucoup de travail à accomplir pour combler le manque criant de voies de communication terrestre entre les deux villages.
La fin de Février au pont couvert Louis-Gravel
Catherine Beaulieu, une nouvelle collaboratrice sur le blogue, est passée tout récemment par Sacré-Coeur. Elle partage avec nous des photos toutes fraîches du pont Louis-Gravel lequel a fait l’objet d’imposants travaux l’année dernière. Gérald s’était pour sa part rendu sur place au début du mois de janvier. Puisqu’il a été haussé de beaucoup, le pont devrait être à l’abri de la crue printanière. Merci à Catherine pour les photos du jour.
À la découverte d’un pont mi-hauteur disparu à Destor
Il y a bien longtemps que je n’avais pas ajouté un nouveau pont dans la section des disparus. Voici donc le pont 61-61-P3, une structure mi-hauteur qui permettait d’enjamber la rivière Bassignac à Destor, en Abitibi-Témiscamingue. On ignore la date de construction de ce pont qui serait disparu probablement vers 1973. Le pilier central en métal aurait été ajouté après 1960 pour corriger la déflexion visible sur la première photo incluse dans la galerie. Comme le montre la photo en introduction, je suis retourné sur le site l’été dernier, soit en juillet 2019. L’ancien Chemin des 1er et 2e Rangs s’est complètement refermé et l’endroit est difficilement accessible. Nous avons pu y accéder par l’ancien tracé du chemin de fer. Au milieu de la rivière cependant, les anciens piliers du pont sont encore visibles. Merci à Gaétan Forest pour la localisation du site sur Google Maps.
Retour au pont de Villemontel
L’été dernier, j’ai visité le site de quelques ponts couverts disparus afin de voir à quoi ressemblaient les lieux de nos jours. Comme les sujets n’ont pas manqué, je n’avais pas encore publié les photos prises lors de ces escapades. Le billet du jour nous ramène sur le site du pont de Villemontel, lequel a été emporté par une crue des eaux en 1979. On retrouve toujours quelques maisons sur le Chemin des 2e et 3e Rangs, mais une fois la dernière maison passée, le chemin se resserre rapidement. Il est toutefois encore possible de se rendre jusqu’à la rivière. Par la suite, la nature a repris ses droit. On voit cependant un monticule de terre qui indique que la route se terminait à cet endroit. De l’autre côté de la rivière Villemontel, on ne devine plus l’ancien rang. Sur place, j’ai fouillé comme j’ai pu, je n’ai trouvé aucun vestige du pont couvert. Ce pont n’avait que 29 ans lorsqu’il a été emporté par les eaux. Pierre Duff s’était rendu sur place en 1979, peu après que le pont eut été emporté, comme le montre la photo d’archives incluse dans la galerie.
Début des travaux de reconstruction du pont Kelly
C’est cette semaine que débutent les travaux de construction de la structure qui remplacera le pont Kelly. C’est une structure de type acier-bois qui remplacera le célèbre pont couvert incendié en janvier 2019. Les coûts s’élèveront à plus de 430 000$ et il devrait être possible de traverser le nouveau pont dès le mois d’avril. Bien que la thèse de l’incendie criminel demeure toujours la plus plausible, il n’y a toujours pas eu d’arrestation dans cette affaire. Tous les détails se trouvent dans l’article suivant :
Pour une vue dégagée sur le pont Étienne-Poirier
Tel que mentionné il y a quelques semaines sur le blogue, des arbres voisins du pont Étienne-Poirier ont été coupés à titre préventif en décembre 2019 puisqu’ils étaient situés trop près de la structure. Cette coupe a eu lieu grâce à une recommandation faite suite à une inspection du MTQ. Suite à cette coupe, le pont couvert pourrait être très visible à partir de l’autoroute 55. Malheureusement, les repousses en bordure de l’autoroute laissent à peine entrevoir le pont au loin. Comme on le sait, le fait de pouvoir observer un pont couvert à partir d’une autoroute est plutôt inusité puisqu’ils sont généralement localisés sur de petites routes isolées. Une coupe sélective en bordure de l’autoroute permettrait de donner une bien meilleure visibilité au pont Étienne-Poirier. Plusieurs utilisateurs de l’autoroute 55 ignorent certainement son existence puisqu’il est dissimulé dans la végétation.
En unissant nos efforts, peut-être arriverons-nous à faire avancer un peu les choses. Un simple petit courriel à la municipalité de St-Célestin, ainsi qu’au MTQ, donnerait un bon coup de pouce à ce dossier. Voici les courriels à utiliser :
MTQ : Dmcq@transports.gouv.qc.ca
Municipalité de St-Célestin : Info@saint-celestin.net
C’est fait de mon côté. Bonne fin de semaine!
Le pont du Canton Laas emporté par les eaux en 2018
Sébastien, un sympathique amateur de ponts couverts, a déjà collaboré au site en 2015 lors d’un billet sur la visite des ponts en moto. C’est en tombant sur la page Facebook qu’il gère, soit SebCel Voyageurs, que j’ai appris que le pont du Canton Laas avait été emporté par les eaux en octobre 2018. C’est une bien triste nouvelle puisque les ruines de ce pont ont toujours représenté un véritable défi pour la chasseurs de ponts couverts. Notre ami Simon s’était rendu sur place en août 2018 et ce sont les dernières photos que nous avions du site. C’est en septembre dernier que Sébastien s’est quant à lui rendu au pont du Canton Laas en moto, ignorant que le pont avait été emporté. Sur place, il a trouvé une structure toute récente qui permet de traverser la rivière Laas, ainsi qu’un nouveau panneau relatant l’histoire du pont couvert. On y raconte entre autre que le pont a été emporté dans la nuit du 10 au 11 octobre 2018. C’est Jocelyn, que nous avions appelé affectueusement le Gardien du pont, qui a pris l’initiative d’installer ce panneau destiné aux visiteurs qui se rendent sur place spécifiquement pour le pont couvert. Nous avions eu la chance d’échanger avec Jocelyn en août 2010 lors d’une expédition mémorable au Canton Laas dans le cadre du projet Témoins de notre histoire. Jocelyn avait été bien impressionné de tomber sur un groupe d’amateurs de ponts, avec en tête 2 mariés bien décidés à prendre la pose sur les ruines de la structure. D’ailleurs, il semble bien que ce cher Jocelyn a puisé dans les photos qu’il avait prises cette journée-là pour illustrer ce nouveau panneau. Merci aux précieux collaborateurs du jour : Sébastien, Jocelyn, Sylvie et tous les autres qui sont impliqués dans la légendaire histoire du pont du Canton Laas.