C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai transféré le pont de la Calamité dans la section des disparus. J’ai saisi cette occasion pour refaire la page de ce pont, une des rares que je n’avais pas encore migré vers le nouveau site. J’aimerais profiter de ce billet pour rendre un dernier hommage au pont de la Calamité en présentant une sélection de quelques photos de cette structure qui restera gravée dans le mémoire de tous les amateurs de ponts couverts, et des gens de La Sarre bien sûr. En introduction, nous pouvons voir la photo prise par mon amie Sylvie en novembre 2009 alors que son fameux projet Témoins de notre histoire débutait à peine. Cette photo avait d’ailleurs servi pour l’affiche annonçant son exposition…
Archives de catégorie : Histoire
Par-delà les monts, deuxième partie
C’est avec une grande joie que je publie aujourd’hui la suite du captivant article de Gaétan Forest. Notre ami nous avait laissé avec d’importants travaux sur la route reliant St-Urbain à Grande-Baie et c’est là que débute la suite du récit. On y retrouve un pont couvert encore bien connu de nos jours, ainsi que d’autres que certains ont peut-être déjà eu la chance de traverser il y a longtemps. Merci à Gaétan pour son indispensable collaboration et pour le privilège qu’il nous accorde en partageant ses articles sur le blogue. Bon long congé!
Par-delà les monts (2e partie)
Le chemin de St-Urbain à Grande Baie (d’abord la route 56, puis l’actuelle 381) avait été grandement amélioré de 1931 à 1934, du village de Saint-Urbain à la limite nord du parc des Laurentides dans le comté de Charlevoix (voir Par-delà les monts, 1ère partie). Il y avait une autre section à parfaire dans les cantons Ferland et Boilleau, comté de Chicoutimi. Cette fois il s’agissait de travaux majeurs qui nécessitaient une relocalisation de la route sur une distance considérable.
Une photo d’archives du pont de Routhierville
On retrouve plusieurs photos de Marc Lajoie dans les archives numérisées de BAnQ et plusieurs ont été partagées sur le blogue au fil du temps. La photo du jour, par contre, ne l’avait jamais été. On peut y voir le pont de Routhierville photographié en 1978 lors d’un reportage en Gaspésie. Je vous invite à consulter les 34 photos de ce fonds numérisé pour y découvrir d’autres éléments intéressants de notre patrimoine :
Photos inédites du pont des Venne
Le pont des Venne se trouvait dans la section des disparus depuis déjà 5 ans, mais grâce aux archives de Pierre Duff, j’ai pu y ajouter plusieurs autres photos inédites. J’en ai aussi profité pour refaire la page de cette structure avec la nouvelle présentation. Rappelons que le pont Venne possédait plusieurs similitudes avec le pont Grandchamp. Il a été démoli et remplacé en 1979. Merci à Pierre pour les magnifiques photos du jour.
- Pierre Duff Octobre 1977
- Pierre Duff Octobre 1977
- Pierre Duff Octobre 1977
- Pierre Duff Octobre 1977
- Pierre Duff Janvier 1975
- Pierre Duff Janvier 1975
- Pierre Duff Janvier 1975
Un document historique sur les ponts couverts de Rimouski-Neigette
Le billet du jour contient un document d’archives de 142 pages publié en 1990. Il s’agit de l’évaluation patrimoniale des 5 ponts couverts qu’on retrouvait à cette époque sur le territoire de la municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette. Un peu plus de 30 ans plus tard, 2 ponts sont disparus, 2 autres ont été déplacés, et un seul est toujours en place sur son lieu d’origine. C’est une situation préoccupante. Il est important de tout mettre en place pour protéger nos ponts couverts. Merci à Gérald Arbour et Carl Johnson pour l’accès à ce document inédit.
Par-delà les monts, partie 1
C’est avec un nouvel article inédit signé Gaétan Forest que le mois d’avril s’apprête à tirer sa révérence. Cette fois, notre ami s’intéresse à l’histoire des voies terrestres reliant Charlevoix au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Bien sûr, comme le veut la tradition, nous ferons la rencontre de personnages ayant laissé leur marque au Québec, et nous découvrirons les ponts couverts qui ont permis de traverser les rivières sillonnant ces 2 régions aux paysages grandioses et très escarpés. La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit de la première partie d’un captivant texte dont la suite sera publiée ultérieurement. Je tiens à remercier chaleureusement Gaétan pour sa précieuse collaboration. Le blogue est vraiment très choyé d’accueillir des textes d’une si grande qualité.
Par-delà les monts (1ère partie)
Le Royaume du Saguenay était jusqu’alors réservé exclusivement au monopole de la Compagnie de la Baie d’Hudson pour la traite des fourrures. Un permis de coupe accordé à la compagnie par le gouvernement du Bas-Canada en 1836 favorisa la diversification des activités par l’exploitation des riches pinières du Saguenay et l’ouverture du territoire à la colonisation. L’industriel William Price se joignit à la partie et joua ses cartes. Une goélette affrétée à La Malbaie par la Société du Saguenay remonta la rivière Saguenay en mai 1838. Après avoir laissé quelques hommes et du matériel pour construire deux scieries, l’une à l’anse des Petites-Îles (canton Saguenay), l’autre à l’anse au Cheval (canton Dumas), la goélette jeta l’ancre à l’anse Saint-Jean où elle laissa du matériel et quelques hommes qui se joignirent à ceux qui étaient déjà arrivés par voie de terre et qui préparaient le terrain pour construire une troisième scierie. Pendant que le capitaine de la goélette faisait hisser les voiles et retournait chercher de nouvelles recrues à la Malbaie, quatorze hommes poursuivirent leur voyage vers l’amont à bord de deux embarcations pour finalement accoster sur les battures de la baie des Ha! Ha!, le 11 juin 1838. Les colons choisirent un terrain à l’embouchure de la rivière des Ha! Ha! pour y construire un quatrième moulin à scie. Ces pionniers formèrent le premier noyau de peuplement du secteur de la Grande-Baie (La Baie). 1
Taschereau, Abitibi : découvrons le pont 61-02-16
Pour terminer la semaine, nous faisons un saut du côté de Taschereau, en Abitibi-Témiscamingue. Je suis très heureux de pouvoir ajouter une nouvelle structure dans la section des ponts disparus grâce aux magnifiques photos d’archives de notre collaborateur Pierre Duff. Situé sur le Chemin des Pionniers, le pont 61-02-16 n’a jamais eu de nom officiel. Même si l’année 1946 est mentionnée comme date de construction dans une publication du MTQ, le style de ce pont semble plus ancien que celui de la moyenne des ponts couverts construits en Abitibi. Il serait donc plus plausible qu’il ait été construit dans les années 20 puisque ce chemin était déjà ouvert. Ce pont était pourvu de courtes passerelles en bois, lesquelles étaient supportées par un chevalet. Bien qu’il mesurait 81 pieds, sa longueur totale était de 141 pieds si on compte ces approches. Cette structure, qui permettait de traverser la rivière Bellefeuille, a été remplacée en 1977 par un pont béton-acier. Notre ami Pierre, que je remercie beaucoup pour les photos d’archives, a donc eu de la chance de le visiter l’année précédant sa démolition. Merci aussi à Gaétan pour la fiche du pont.
- Pierre Duff Avril 1976
- Pierre Duff Avril 1976
- Pierre Duff Avril 1976
- Pierre Duff Avril 1976
Un nouveau texte inédit signé Gaétan Forest

Photo : Pascal Conner Octobre 2008
Nous avons droit à un beau cadeau pour terminer la semaine, soit un article tout chaud signé de la plume de Gaétan Forest. Cette fois, notre ami nous raconte un pan de l’histoire de St-Mathieu-du-Parc par l’entremise des premiers colons ayant occupé ce territoire. Bien sûr, des thèmes incontournables sont abordés comme les routes et les rivières, l’église, les moulins et les scieries et évidemment le célèbre pont couvert qu’il est toujours possible de traverser de nos jours. De plus, au fil du texte, nous faisons la rencontre de personnages historiques et de pionniers qui ont forgé l’histoire de cette belle région. Un immense merci à Gaétan pour sa collaboration spéciale. Un tel article, qui nécessite des heures incalculables de recherche, pourrait aisément être publié dans une revue historique, mais c’est sur ce blogue qu’il a choisi de le partager. Sans plus tarder, passons à ce texte tout frais dont le titre nous accroche dès le départ…
On n’entend plus sonner la cloche à la chute à Magnan
On retrouve plus d’une « chute à Magnan » au nord du Saint-Laurent. Il en existe une sur la rivière du Loup entre Charette et Saint-Paulin, dans le comté de Maskinongé, une autre sur la rivière Ouareau, près de Rawdon, dans Lanaudière, une cascade spectaculaire ayant servi de décor pour des tournages de séries télévisées. Une autre chute du même nom, plus discrète mais au charme indéniable, se trouve sur la rivière Shawinigan à Saint-Mathieu-du-Parc dans le comté de Saint-Maurice. Un magnifique pont couvert (61-65-01) la surplombe depuis 1936.
À la découverte du pont du Cran-Serré
Grâce aux photos d’archives exclusives de Pierre Duff, la semaine se termine par l’ajout d’une nouvelle structure dans la section des ponts disparus. Situé à St-Thomas-d’Aquin (maintenant Lac-Bouchette), sur le Chemin de la Montagne, le pont du Cran-Serré disposait d’un environnement assez impressionnant. En effet, le pont doit son nom au fait qu’à cet endroit, la rivière Ouiatchouan est étroite et bordée d’un cran, comme le montre la magnifique photo en introduction du billet. On ignore la date exacte de construction de ce pont de 73 pieds, mais on la situe vers 1910. Cette structure, également connue sous le nom de pont Rouge, était située entre le lac des Commissaires et le lac Bouchette. Ce pont avait subi de nombreuses restaurations avant d’être malheureusement incendié en 1978. Un énorme merci à Pierre pour les superbes photos d’archives, ainsi qu’à Gaétan pour la fiche technique du pont.
- Carte BAnQ de 1978 localisant l’emplacement du pont
- Pierre Duff Septembre 1977
- Pierre Duff Septembre 1977
- Pierre Duff Septembre 1977
- Pierre Duff Septembre 1977
- Pierre Duff Septembre 1977
Nouvelle page pour le pont de la Frontière
Depuis un peu plus de 2 ans, je procède à la migration du site vers WordPress. Refaire une page peut prendre jusqu’à 2 heures alors j’y vais à mon rythme. L’opération va très bon train puisqu’il ne reste que quelques pages de ponts toujours en place à transférer ver le nouveau site. L’Estrie est maintenant complétée avec l’ajout du pont de la Frontière. La photo en introduction date de 1994 et elle a été prise par le regretté Léo Bonin. Elle n’avait jamais été publiée sur le site auparavant. À cette époque, le pont était plutôt encerclé par la végétation.