Il ne faut pas toujours se fier à ce qu’on retrouve sur les cartes postales qui affichent un pont couvert. Parfois, le pont n’est pas du tout situé à l’endroit indiqué. Ci-haut, ce pont couvert qu’on retrouvait sur une carte postale des années 60 n’est certainement pas localisé à Matane. Il s’agit sans doute d’un pont américain…

 

Cette carte postale du pont Narrows de Fitch Bay vante les charmes du Nouveau-Brunswick. Trouvez l’erreur!

 

Parfois, le lieu n’est pas indiqué sur la photo. Il faut alors consulter le verso de la carte postale. D’après vous, ce pont est associé à quelle ville? À vue d’oeil, on voit que ce n’est pas un pont québécois.

 

Il s’agit d’un souvenir de Mansonville, Québec. Il aurait été plus logique de choisir le pont de la Frontière.

 

Je n’ai pas pu identifier ce pont, mais il s’agit sans doute d’une structure américaine. Le paysage d’automne est superbe.

 

Le verso de la carte postale révèle qu’il s’agit d’un souvenir de la province de Québec, sans mentionner la région concernée. Les touristes européens n’y ont sans doute vu que du feu.

 

Comme vous allez le remarquer, les 3 photos suivantes sont identiques. Il s’agit du pont Louis-Gravel de Sacré-Coeur. Sur celle-ci, c’est difficile à lire mais il est écrit Racine, Qc.

 

Voici maintenant le pont Louis-Gravel qui est identifié à la région de Clarenceville.

 

Et le voici maintenant à Pierreville…

 

Selon Gérald Arbour, il y a une explication pour ce genre de cartes. Il s’agit de photos libres de droit ou peu chères et disponibles pour des éditeurs dans des catalogues. En choisissant une photo du genre et en marquant  n’importe quel nom de ville ou village, on pouvait offrir de petites quantités à des prix susceptibles d’appâter les commercants.