Notre ami Simon est retourné sur le site du pont de la Calamité à la fin du mois d’août. Même si la structure a été incendiée le 31 mai 2021, il reste des traces de ce regretté pont couvert. Je laisse la parole à Simon qui décrit sa visite sur place ainsi que la façon dont s’est déroulée l’opération de nettoyage du site :
Vers la fin de l’été j’ai visité le site du pont de la Calamité. Ma visite avait pour but de récupérer les morceaux de lambris du pont. Après l’incendie, j’avais contacté la personne qui habite juste à côté du pont pour qu’il me ramasse des morceaux. Je lui avais expliqué ce que j’en ferais et lui avais promis un exemplaire pour le remercier. Ces peintures du pont sur lambris sont encore en cours de réalisation. Sur le site, il ne reste plus rien. Il reste probablement des morceaux de bois le long de la rive mais je n’ai pas été voir en canot. Sur le site on trouve encore des clous enterrés avec un détecteur de métaux. J’ai aussi fait de belles trouvailles avec mon aimant au fond de la rivière. J’ai, entre autres, trouvé des clous de treillis. C’est une belle trouvaille puisque ces clous avaient été remplacés parc des boulons par le passé, je ne sais pas en quelle année. Il restait donc des clous tombés à l’eau lors de leur remplacement. J’ai aussi péché beaucoup de ces boulons. J’ai aussi fait de belles trouvailles sur le terrain de M. Genesse. Lors du ramassage du site, il a permis au contracteur de passer par son terrain afin d’éviter un petit pont situé un peu avant le site. Ce pont n’ayant pas la charge permise pour passer avec leurs machines, ils devaient construire un pont temporaire par-dessus pour un coût de plusieurs dizaines de milliers de dollars. En échange, le contracteur lui a permis de ramasser plusieurs choses sur le site. Il a entre autres ramassé toutes les pièces de bois de la culée centrale. Il a le projet de se servir de ce bois pour fabriquer une maquette du pont. Il a aussi ramassé des morceaux de la culés Sud. Il a récupéré plusieurs tôles de la toiture. Finalement, il a ramassé un tas de pierres de la culée Sud. Dans ces pierres, il y a plein de pièces métalliques du pont. Lors du ramassage, le contracteur se servait d’un gros grapin en métal pour agripper les pièces dans la rivière. Le grapin était fixé à une chargeuse par une chaine. Avec mon détecteur de métal, j’ai trouvé un de ces grapin brisé. M. Genesse l’a récupéré. Pour faire un nettoyage complet, des plongeurs ont passé plusieurs journées à sonder le fond pour ramasser le plus possible de morceaux. Avec le grapin, ils ont sorti ce qu’ils croient être la base d’une vieille lampe à l’huile en argent. Leur théorie est que cette lampe aurait servi lors de la construction du pont. Lors de ma visite cette pièce était en restauration et sera confiée au musée de La Sarre.