C’est le 26 octobre dernier que le ministre de la Culture et des Communications dévoilait son intention de classer le pont de la Frontière comme bien patrimonial, et ce en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Bien sur, l’Association du patrimoine bâti de Potton appuie fortement cet avis d’intention de classement. À cet effet, ils ont fait parvenir une lettre au Conseil du patrimoine culturel du Québec, laquelle a aussi été publiée sur leur site Web :
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Le pont Alphonce-Normandin méconnaissable : les travaux retardés
Les travaux au pont Alphonse-Normandin, qui devaient être complétés ce mois-ci, reprendront finalement au printemps et se poursuivront jusqu’à l’été. La structure temporaire restera donc en place pour le moment. Ce qui est pour le moins surprenant, comme on peut le voir dans la vidéo ainsi que dans l’article ci-bas, c’est j’ajout de poutres en forme d’arche à l’intérieur du pont. Il serait peut-être temps que le MTQ cesse de jouer la carte du respect du patrimoine lors de ses interventions dans les médias, surtout si c’est pour toujours en arriver avec des résultats qui dénaturent complètement l’élément patrimonial original. Les coûts de cette restauration dépasseront les 6.6 millions de dollars. Un dossier à suivre au printemps.
Souvenirs d’un pont Painchaud en meilleure forme
Il est vraiment désolant de voir à quoi ressemble le pont Painchaud de nos jours, abandonné dans un champ de St-Méthode depuis une quinzaine d’années. Donc sur une note plus positive, je propose aujourd’hui des photos inédites de cette structure aux caractéristiques particulières alors qu’elle était toujours sur son site d’origine, au-dessus de la rivière Ticouapé. Rappelons que ce pont Town simple possédait du lambris incliné, un toit à forte pente ainsi qu’un avant-pont en bois. Ce n’était pas une bonne idée de retirer le lambris après le déménagement du pont. Les photos du jour, prises entre 1986 et 1993, montrent un pont typique pour usage agricole, permettant au cultivateur d’accéder à ses champs. Les chances sont très minces mais qui sait s’il ne subsiste pas une lueur d’espoir pour l’avenir du pont Painchaud. Toutes les photos du jour viennent des archives d’André Pelletier.
Des festivités pour le centième de Ste-Jeanne-d’Arc
Les préparations vont bon train pour le centième anniversaire de Ste-Jeanne-d’Arc qui aura lieu en 2024. Une partie de la programmation a déjà été diffusée. Le pont Rouge est bien en évidence sur l’affiche promotionnelle. Le site serait idéal pour y tenir la journée champêtre annoncée pour le 29 juin 2024. De plus, un calendrier souvenir est dès maintenant disponible au bureau municipal. Les chances sont bonnes pour qu’il contienne une photo du pont couvert. Je ferai un autre billet dès que j’en saurai plus sur la place qu’occupera le pont lors des célébrations. Il est possible de visiter la page Facebook du centième.
Le pont Perrault à vol d’oiseau
Cette courte vidéo montre le pont Perrault de Notre-Dame-des-Pins sous un jour nouveau. Les images ont été captées il y a quelques jours à peine donc le décor autour du pont est tout blanc. La musique, que plusieurs reconnaitront, accompagne merveilleusement bien le clip publié par quebecfier9732 sur YouTube. Le combat amical pour le titre du plus long pont couvert au Québec se poursuit. Bon visionnement!
Un nouveau livre sur l’histoire de La Macaza
Il y a un petit moment que je voulais parler du nouveau livre Mission La Macaza : recueil d’histoire publié en septembre dernier aux éditions Micheline Charette. Notre ami Benoit Thibeault, qui a souvent collaboré au blogue et qui est affectueusement appelé « Gardien du pont Macaza », est un des 3 auteurs de l’ouvrage, en compagnie de Christine Macias et Micheline Charette. Benoit rapporte que le livre de 342 pages ne manque pas de documenter l’histoire des 3 ponts couverts qu’on retrouvait sur le territoire, incluant bien sûr le pont Macaza qui est toujours en place. Il est possible de se procurer une copie auprès des auteurs ou sur le site de l’éditeur. Je joins à ce billet 2 photos d’archives du pont Macaza datant de 1984.
Souvenirs inédits du pont des Peupliers
Il y a plusieurs années que le pont des Peupliers figure dans la section des disparus, mais je publie aujourd’hui des photos inédites de cette structure grâce aux archives de feu André Pelletier. J’aurais bien aimé avoir la chance de voir en personne ce pont construit en 1911, désaffecté en 1937, puis emporté par les eaux du fameux déluge du Saguenay de 1996. Rappelons que la date exacte de la construction de ce pont n’a été connue qu’en 2019 suite à la découverte d’articles de journaux de l’époque. Il était aussi connu sous le nom de Pont des Eaux-Mortes. Les photos du jour, prises entre 1986 et 1991, nous le montrent sous tous ses angles.
Un mariage au bord de la rivière du Gouffre
Voici déjà le moment de présenter l’avant dernier mariage réalisé dans le cadre du projet photographique Témoins de notre histoire. Il faisait une chaleur accablante lorsque nous sommes arrivés sur le site du pont de St-Placide. La nouvelle toiture, qui en a fait jaser plus d’un, venait d’être terminée le mois précédent. L’artiste Sylvie Crépeault a vite déterminé que la mise en scène allait se tenir sur les grosses roches et que le pont serait en arrière-plan, ce qui ne montre pas trop l’angle du nouveau toit. Il fallait se parler très fort pour se comprendre car l’endroit est bruyant à cause du débit de l’eau dans la rivière. Je joins quelques photos prises pendant le réalisation de la mise en scène, ainsi qu’une courte vidéo qui montre parfaitement dans quelle ambiance on se trouve lors d’une séance. Difficile de croire que 14 ans après le début du projet, il s’agissait déjà du 91e mariage pour Témoins de notre histoire. Merci à notre chère Sylvie de m’avoir embarqué dans cette folle aventure qui s’est terminée avec beaucoup d’émotions dans l’ultime tableau qui sera présenté le mois prochain. Merci aussi à Sylvain, le marié en vedette à St-Placide.
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Une toile pour ne pas oublier le pont de la Calamité
J’étais bien content de recevoir un message de madame Isabelle Leclerc, une passionnée du patrimoine originaire de La Sarre. En 2019, l’artiste a eu le temps de réaliser une magnifique peinture sur bois représentant le pont de la Calamité, soit un peu moins de 2 ans avant l’incendie. L’oeuvre est bien en évidence sur le mur de la clinique dont l’infirmière de profession est propriétaire. On reconnait au premier coup d’oeil le pont de la Calamité avec en arrière-plan la croix de chemin. Les plus observateurs auront remarqué que le panneau sur la structure indique plutôt « Pont Leclerc ».
Les ponts que l’ont appelait Leclerc sont le 1er petit pont qui est actuellement sur la longe de la terre de mon père Marcel qui y habite encore : c’était le petit pont Leclerc (et il est non couvert). Le pont suivant, le pont couvert était donc le pont Leclerc qui terminait tout le lot de mon grand-père ! Donc, du grand virage au pont couvert, quand j’étais jeune, appartenait à mon père, mes oncles et mon grand-père jusqu’au pont couvert ! C’était une grande erreur à mon sens de l’appeler Calamité et l’autre plus loin bordé des terres des Major … le pont Leclerc … de mon point de vue.. il y a eu inversion ! Pour cette raison, j’ai rectifié sur mon oeuvre.. question de satisfaction personelle et de respect pour ma famille. C’était une erreur et un non sens d’inverser les noms des 2 ponts couverts et ça m’a toujours un peu agacé. Voilà pourquoi, pour moi, c’est lui le « Vrai pont Leclerc ».
Les démarches auprès de la municipalité, et probablement à la Commission de toponymie n’ont pas porté fruit. Si un jour le pont de la Calamité venait à être reconstruit, de nouvelles démarches seraient entreprises pour tenter de rectifier la situation. Un gros merci à Isabelle Leclerc pour le partage de sa superbe peinture, ainsi que pour son beau témoignage qui nous fera maintenant voir les ponts couverts de La Sarre d’un oeil différent. Merci aussi à Simon qui va savoir pourquoi!
Les mystérieuses disparitions au pont de Powerscourt
Monsieur Doug Williams est un collaborateur précieux et un visiteur assidu du blogue. Comme il est originaire de ce secteur, il est particulièrement attaché au pont de Powerscourt puisqu’il a en mémoire plusieurs souvenirs de jeunesse s’y rattachant. Doug s’inquiète un peu pour son pont préféré puisqu’il y a des questions auxquelles il n’a jamais obtenu de réponses. La première, c’est la disparition du fameux belvédère qui permettait d’admirer la structure dans toute sa splendeur. Ce dernier est disparu sans aucune explication en 2015. La disparition de la plaque de bronze est aussi un mystère. On se doute qu’elle a été volée pour la valeur du bronze. Installée pour la première fois en 1989, la plaque a été volée, puis remplacée, avant de disparaître à nouveau au printemps 2013. Depuis 10 ans, le socle est donc vide. La bonne nouvelle c’est qu’en 2024, Doug compte remédier à cette situation avec une belle initiative. Il fera imprimer une copie couleur de la plaque, la fera plastifier et la mettra en place sur le socle. En terminant, il rapporte que la cantine Noir mouton a connu une excellente saison et réouvrira la saison prochaine. Un immense merci à Doug Williams d’avoir à coeur cette pièce unique de notre patrimoine. Je joins à ce billet des photos d’archives inédites du pont de Powerscourt. Elles n’avaient jamais été publiées sur ce site.