Archives de catégorie : Histoire

Nouveau panneau d’accueil à l’Île Nepawa

Panneau construit par Martin Deschamps

Les informations contenues dans le billet du jour proviennent de la page Facebook de Chevrons Rouyn-Noranda inc. En plus d’en révéler plus sur l’histoire de l’île Nepawa, on apprend qu’un tout nouveau panneau accueille maintenant les visiteurs qui arrivent sur l’île. Quelle idée originale, et surtout, quel beau clin d’oeil au pont couvert!

Un bout d’histoire…

En 1941, ce sont plus de 14 familles des Iles de la Madeleine qui se sont vus offrir, par le Ministère de la Colonisation, d’être expatriés sur cette Île qu’on leur avait dit prometteuse qui se trouvait sur le Lac Abitibi, près de La Sarre : L’Île Nepawa.

L’année suivante, soit en 1942, ce sont 13 autres qui ont tenté le coup.

Quelle ne fût pas leur surprise à leur arrivée de constater que finalement, rien n’était prêt pour les recevoir mit à part ces petits camps en bois rond. Ces pêcheurs ont dû retrousser leurs manches et bâtir, à partir de rien, des maisons pour leurs familles, ainsi, devenir bûcherons. Défricher la terre, se mettre à l’agriculture etc.

De ces 207 madelionots arrivés à l’autre bout du monde, déconnectés de tout, certains y vivent encore. C’est notamment le cas des parents de notre PDG, Martin Deschamps.

Martin a en lui ce fort sentiment d’appartenance à ses racines. L’Île Nepawa est méconnue et a tellement d’histoire à raconter. En hommage à son père, à ses ancêtres, Martin souhaite faire découvrir à la population l’histoire de l’Île Nepawa.

Son tout premier projet? La reproduction du pont en guise de panneau d’accueil avant de rentrer sur l’Île. À parier que ce projet est le premier d’une série, qui sait !

Chevrons Rouyn-Noranda a donc choisi d’appuyer ce bout d’histoire en offrant ce panneau d’une grandeur de 8′ X 8′ entièrement construite par Martin Deschamps.

Source : Facebook.com

La colonisation du Canton Laas et les ponts couverts du secteur

Photo : Gaétan Forest (Février 1979)

Avant de se laisser pour quelques jours à cause du long congé, nous avons droit à une belle surprise de la part de notre ami Gaétan Forest. En effet, ce tout nouvel article qu’il a rédigé  le mois dernier nous replonge en plein projet de colonisation dans le secteur du Canton Laas. Pas moins de trois ponts couverts sont abordés dans cet article riche en renseignements historiques. Je connais quelques amateurs de ponts couverts qui songent à se rendre au pont du Canton Laas cet été. Parions que la lecture de ce billet donnera une autre perspective à leur aventure. Merci à Gaétan pour cet excellent article qui représente comme à chaque fois des heures incalculables de recherche.

Afin d’apprécier ce billet à sa juste valeur, le blogue sera de retour mercredi…

Des projets de colonies pour l’après-guerre

En novembre 1948, l’ingénieur forestier Guy Samson, de Québec, se rendit en Abitibi pour faire un travail de reconnaissance en vue de préparer l’ouverture du canton Laas à la colonisation. Les lots de ce canton, ainsi que ceux de Hurault et de Comtois, avaient été délimités deux ans plus tôt par le ministère de la Colonisation, qui en avait fait également l’inventaire forestier complet. Le gouvernement Duplessis avait mis en place une politique dite de « moto-colonisation » qui permettait d’accélérer le défrichement au moyen de béliers mécaniques. Le plan prévoyait le déboisement mécanisé partiel des lots sur une superficie d’environ 3 hectares, le bois récolté devant servir à la construction des maisons. Le canton Despinassy a été ainsi ouvert à la colonisation et la paroisse Saint-Hyacinthe-de-Despinassy fut fondée en 1949. Puis les autres cantons au nord, dont Laas, devinrent le nouvel objectif des missionnaires-colonisateurs.

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Retour en 1976 au pont couvert du Faubourg

Photo : Daniel Lessard. Source : BAnQ, Cote : E10,S44,SS1,D76-284PF5

Le billet du jour fait un peu suite à celui d’hier. Cette fois, on visite L’Anse-St-Jean en juin 1976 grâce aux photos de Daniel Lessard récemment rendues accessibles via les archives de BAnQ. Évidemment le pont du Faubourg est en vedette et on peut le voir sous plusieurs angles différents. La photo prise à partir du clocher de l’église est bien particulière. Les cotes détaillées se retrouvent sur la page du pont du Faubourg.

L’année 1975 au pont Perrault

Source : BAnQ. Cote : E10,S44,SS1,D75-795PE2 (1975)

La semaine débute par des photos du pont Perrault prises en 1975. Ces clichés semblent avoir été récemment ajoutés dans la section des archives en ligne de BAnQ. On remarque qu’à cette époque, les culées n’étaient pas en bonne condition. Déjà à cette époque, le site semblait accueillir une halte. Il est toujours plaisant de suivre l’évolution d’un pont couvert bien connu.

Retour en 1975 au pont Heppell

Photo : Daniel Lessard. Source : BAnQ

La semaine se termine par cette photo récemment ajoutée dans les archives en ligne de BAnQ. On peut y voir le pont Heppell photographié en juin 1975 alors qu’il était en pleine forme. Nous aurons des nouvelles fraîches du pont Heppell dès la semaine prochaine puisque Monique Bellemare est dans le Bas-St-Laurent en ce moment.

BONNE FIN DE SEMAINE

Souvenirs du pont couvert Alphonse-Normandin

Photo : André Goossens (1984)

La semaine se termine par des photos inédites du pont Alphonse-Normandin prises dans les années 80 et 90. Elles n’avaient jamais été publiées sur ce site. On se souviendra que 1984 avait été une année importante pour les ponts couverts de l’Abitibi car ils avaient presque tous été peinturés ou restaurés. La peinture est toute fraîche sur les clichés datés de cette année-là. Avec le temps, le soleil a fait en sorte que le pont semble maintenant plutôt rose. Plusieurs visiteurs du site planifient une tournée des ponts couverts de l’Abitibi l’été prochain. Nous aurons donc bientôt des nouvelles et des photos fraîches.

BONNE FIN DE SEMAINE

Pour Pâques, découvrez la route des métaux précieux

Photo : Serge Godbout, 1950. BAnQ E6,S7,SS1,P81928

Pas question de s’ennuyer pendant le long congé de Pâques! Notre bon ami Gaétan reprend du service avec un nouvel article plus que complet sur l’ouverture des chemins au nord de Senneterre, une région que nous avons eu le privilège de découvrir grâce à ses articles précédents. Le nom de Rapide-des-Cèdres est souvent associé au célèbre pont du Canton Laas, le trophée ultime des chasseurs de ponts, mais une autre imposante structure de bois, non couverte, se trouvait sur ce territoire et nous aurons le plaisir de la découvrir dans les paragraphes qui suivent. Merci à Gaétan pour la rédaction et le partage de ces articles dont nous raffolons.

Bon congé de Pâques, le blogue sera de retour mercredi le 19 avril.

La route des métaux précieux

par Gaétan Forest

En 1925 la route longeant la rive ouest de la rivière Bell au nord de Senneterre se terminait à la hauteur du ruisseau Raymond, vis-à-vis les rangs 3-4 du canton Montgay, permettant de parcourir une distance modeste de 11 kilomètres. Le canton Ducros, bien qu’il ait été loti dès 1917 par l’arpenteur Georges Côté, demeurait une frontière inhospitalière au nord. Les colons les plus à plaindre étaient ceux qui s’étaient joints à la colonie franco-polonaise Nouvelle France-Pologne établie par le colonel Testart Obalski sur les rives du lac Shabogama (Parent). Ils devaient s’en remettre à la navigation sur le lac pour rejoindre la gare de Senneterre, à 32 kilomètres au sud. Le canton Ducros était en grande partie couvert de forêts d’épinettes noires, de pins gris, de bouleaux, de trembles et de mélèzes entrecoupées de savanes et de coteaux sablonneux. L’exploitation forestière fut favorisée dès le départ dans cette région au détriment de la colonisation agricole. La compagnie Senneterre Lumber y tenait chantier tout en faisant l’acquisition du bois des colons polonais. Les trois scieries de Senneterre fonctionnaient à plein régime. Mais l’isolement et la pauvre qualité des sols du canton eurent bientôt raison de l’enthousiasme des Franco-polonais pour l’agriculture, et la colonie se dispersa. Au nord, le canton Bartouille avait été morcelé en 1920 par l’arpenteur Georges Côté. Bien que ravagé en partie par les feux à l’époque, ce territoire constituait une bonne réserve en bois de sciage pour les industriels forestiers de Senneterre. Mais l’accès à cette ressource ne pouvait se faire que par eau, ou encore, en hiver, lorsque le lac était gelé. 1

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Ponts disparus : Le pont de la Compagnie à East Angus

Collection : Gérald Arbour

La semaine se termine par un autre petit bijou d’article signé de la plume de notre ami Gaétan. Cette fois, nous prenons la direction d’East Angus où nous découvrons le Pont de la compagnie, un nom qui fait tout son sens comme vous pourrez le découvrir en lisant l’article. L’anecdote du tir à la corde entre les habitants des 2 rives vous fera très certainement sourire. Un immense merci à Gaétan pour les heures incalculables qu’il met à chercher des informations historiques afin de rédiger ces captivants billets. Rappelons que vous pouvez tous les relire, ainsi que les chroniques de Gérald, en consultant la section Chroniques: Histoire de ponts. Le blogue sera de retour mardi.

LE NORD ET LE SUD

par Gaétan Forest

En janvier 1884 la corporation municipale du canton Westbury avait lancé un appel d’offres pour la construction d’un pont sur la rivière Saint-François à East Angus. Ce jalon sur la ligne ferroviaire du Québec Central était déjà à l’époque un centre dédié à l’industrie forestière. Avant la fin de l’automne, la population pouvait s’enorgueillir d’un beau pont couvert à deux travées de type Town simple (61-18-20). Remplaçant un bac, ce pont faciliterait la communication avec Cookshire. La proximité du complexe industriel de William Angus, rassemblant la scierie et les usines de la Royal Paper and Pulp Mills, le dépôt et sa voie ferrée, le barrage, conférait à ce site un caractère exceptionnel. 1

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Le pont Émery-Sicard en vedette dans une revue

Aujourd’hui je vous propose la lecture d’un excellent article signé de la plume de madame Raymonde Proulx. Il s’agit d’un intéressant texte publié dans le numéro de mars 2017 de Reflets, la revue de l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic. Le sujet de l’article est nul autre que le pont Émery-Sicard, le célèbre pont couvert d’Amos, secteur St-Maurice-de-Dalquier.

Vous pouvez consulter gratuitement l’intégral de la revue en cliquant ici.

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Traverser la frontière à Mansonville à l’époque

Une petite route de terre serpentant à travers champs. Au loin, le poste de douane donnant sur le Vermont. (Photo : Richard Sanders Allen, 1947)

La semaine se termine par un excellent article signé de la plume de notre ami Gaétan Forest. Drôle de hasard, le sujet de l’article est le pont de la Frontière, lequel était justement en vedette hier sur le blogue. Grâce à son excellent texte et à des photos d’archives inédites, Gaétan nous fait revivre l’époque qui a valu son nom à la célèbre structure de Mansonville. Traverser la frontière américaine de cette façon serait impensable de nos jours. Merci à Gaétan de partager avec nous le fruit de ses recherches.

Ce billet sera à la une du blogue pendant quelques jours. Je pars en voyage et je ne serai pas en mesure de publier avant mardi le 28 mars. À bientôt…

Traverser la frontière à Mansonville à l’époque

par Gaétan Forest

Quiconque s’aventure au-delà du pont de la Frontière par le chemin du Pont Couvert se butera à un cul-de-sac. Fermée à la frontière, cette voie ne permet plus d’entrer aux États-Unis. Le chemin est toujours utilisé du côté québécois par les résidents, mais il est abandonné du côté américain depuis 45 ans et son emprise est retournée graduellement à la nature. Ce chemin portait le nom de Old Mansonville Road. On lui connaissait d’autres appellations comme Mountain House Road ou encore chemin La Bonté. Du côté américain c’était LaBounty Road…

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