Archives de catégorie : Histoire

Une jolie murale à St-Donat

Photo : Gérald Arbour

La photo du jour montre une superbe murale située sur l’hôtel de ville de St-Donat, dans la magnifique région de Lanaudière. On y fait un clin d’oeil au pont Coutu (61-46-03), une structure qui a été en place de 1928 à 1954. D’une longueur de 161 pieds, le pont Coutu permettait de traverser la décharge du Lac Archambault. Merci à Gérald pour la photo.

Photo : Gérald Arbour

Interception du camionneur ayant abîmé le pont d’Amqui

Photo : Gérald Arbour (1984)

Rappelons que la semaine dernière, le pont de L’anse-St-Jean a été abîmé par un véhicule ne respectant pas la hauteur libre. La bonne nouvelle, c’est que le chauffeur fautif a été arrêté quelques minutes plus tard par la SQ du poste d’Amqui. La dame qui était dans la voiture derrière le camion a pu relever le numéro de plaque et un citoyen habitant à côté du pont a été témoin de l’accrochage et a prévenu la police. La compagnie devra payer pour les réparations sur la structure. Je joins à ce billet 4 photos inédites datant des années 80.

Retour des services sur le Rang de la Calamité

Les citoyens demeurant entre les ponts de la Calamité et Leclerc n’avaient plus accès à plusieurs services essentiels. (Photo : Pierre Duff)

La semaine se termine par une excellente nouvelle pour les habitant du Chemin de la Calamité à La Sarre. Rappelons que ces derniers étaient privés de plusieurs services en raison de la charge maximum affichée sur les 2 ponts couverts. Plusieurs mesures ont été prises pour accommoder les habitants de ce secteur. Pour tous les détails, je vous invite à lire l’article publié cette semaine dans La Frontière/Le Citoyen. J’en profite pour mentionner que cet été, La Sarre célèbre son 100e anniversaire. De nombreuses festivités sont prévues. Je n’ai rien vu passer qui mettait les ponts couverts à l’honneur, mais peut-être sont-ils présents dans le livre du centenaire publié récemment.

Les résidents du Chemin de la Calamité auront de nouveau des services

Découvrez le pont couvert de St-Godefroi, en Gaspésie

Photo : Traugott Keller (1959)

C’est toujours un grand bonheur d’ajouter une structure dans la section des ponts disparus. Cette fois on se rend en Gaspésie, une région qui n’en contenait pas encore beaucoup sur le site. Le pont du jour n’a pas de nom officiel, mais il porte le numéro 61-10-10 au répertoire. Situé aux limites de St-Godefroi et de Hope Town, cette imposante structure de 274 pieds permettait de traverser la rivière Paspébiac. Si on ignore la date exacte de construction de ce pont couvert, on sait cependant qu’un pont de béton a pris la relève en 1961. Pour beaucoup plus de détails, visitez la page du pont 61-10-10. Je remercie Gaétan Forest pour ses informations variées ainsi que Gérald Arbour pour l’accès aux photos d’archives de sa collection.

De retour mardi…

Nouveau panneau d’accueil à l’Île Nepawa

Panneau construit par Martin Deschamps

Les informations contenues dans le billet du jour proviennent de la page Facebook de Chevrons Rouyn-Noranda inc. En plus d’en révéler plus sur l’histoire de l’île Nepawa, on apprend qu’un tout nouveau panneau accueille maintenant les visiteurs qui arrivent sur l’île. Quelle idée originale, et surtout, quel beau clin d’oeil au pont couvert!

Un bout d’histoire…

En 1941, ce sont plus de 14 familles des Iles de la Madeleine qui se sont vus offrir, par le Ministère de la Colonisation, d’être expatriés sur cette Île qu’on leur avait dit prometteuse qui se trouvait sur le Lac Abitibi, près de La Sarre : L’Île Nepawa.

L’année suivante, soit en 1942, ce sont 13 autres qui ont tenté le coup.

Quelle ne fût pas leur surprise à leur arrivée de constater que finalement, rien n’était prêt pour les recevoir mit à part ces petits camps en bois rond. Ces pêcheurs ont dû retrousser leurs manches et bâtir, à partir de rien, des maisons pour leurs familles, ainsi, devenir bûcherons. Défricher la terre, se mettre à l’agriculture etc.

De ces 207 madelionots arrivés à l’autre bout du monde, déconnectés de tout, certains y vivent encore. C’est notamment le cas des parents de notre PDG, Martin Deschamps.

Martin a en lui ce fort sentiment d’appartenance à ses racines. L’Île Nepawa est méconnue et a tellement d’histoire à raconter. En hommage à son père, à ses ancêtres, Martin souhaite faire découvrir à la population l’histoire de l’Île Nepawa.

Son tout premier projet? La reproduction du pont en guise de panneau d’accueil avant de rentrer sur l’Île. À parier que ce projet est le premier d’une série, qui sait !

Chevrons Rouyn-Noranda a donc choisi d’appuyer ce bout d’histoire en offrant ce panneau d’une grandeur de 8′ X 8′ entièrement construite par Martin Deschamps.

Source : Facebook.com

La colonisation du Canton Laas et les ponts couverts du secteur

Photo : Gaétan Forest (Février 1979)

Avant de se laisser pour quelques jours à cause du long congé, nous avons droit à une belle surprise de la part de notre ami Gaétan Forest. En effet, ce tout nouvel article qu’il a rédigé  le mois dernier nous replonge en plein projet de colonisation dans le secteur du Canton Laas. Pas moins de trois ponts couverts sont abordés dans cet article riche en renseignements historiques. Je connais quelques amateurs de ponts couverts qui songent à se rendre au pont du Canton Laas cet été. Parions que la lecture de ce billet donnera une autre perspective à leur aventure. Merci à Gaétan pour cet excellent article qui représente comme à chaque fois des heures incalculables de recherche.

Afin d’apprécier ce billet à sa juste valeur, le blogue sera de retour mercredi…

Des projets de colonies pour l’après-guerre

En novembre 1948, l’ingénieur forestier Guy Samson, de Québec, se rendit en Abitibi pour faire un travail de reconnaissance en vue de préparer l’ouverture du canton Laas à la colonisation. Les lots de ce canton, ainsi que ceux de Hurault et de Comtois, avaient été délimités deux ans plus tôt par le ministère de la Colonisation, qui en avait fait également l’inventaire forestier complet. Le gouvernement Duplessis avait mis en place une politique dite de « moto-colonisation » qui permettait d’accélérer le défrichement au moyen de béliers mécaniques. Le plan prévoyait le déboisement mécanisé partiel des lots sur une superficie d’environ 3 hectares, le bois récolté devant servir à la construction des maisons. Le canton Despinassy a été ainsi ouvert à la colonisation et la paroisse Saint-Hyacinthe-de-Despinassy fut fondée en 1949. Puis les autres cantons au nord, dont Laas, devinrent le nouvel objectif des missionnaires-colonisateurs.

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Retour en 1976 au pont couvert du Faubourg

Photo : Daniel Lessard. Source : BAnQ, Cote : E10,S44,SS1,D76-284PF5

Le billet du jour fait un peu suite à celui d’hier. Cette fois, on visite L’Anse-St-Jean en juin 1976 grâce aux photos de Daniel Lessard récemment rendues accessibles via les archives de BAnQ. Évidemment le pont du Faubourg est en vedette et on peut le voir sous plusieurs angles différents. La photo prise à partir du clocher de l’église est bien particulière. Les cotes détaillées se retrouvent sur la page du pont du Faubourg.

L’année 1975 au pont Perrault

Source : BAnQ. Cote : E10,S44,SS1,D75-795PE2 (1975)

La semaine débute par des photos du pont Perrault prises en 1975. Ces clichés semblent avoir été récemment ajoutés dans la section des archives en ligne de BAnQ. On remarque qu’à cette époque, les culées n’étaient pas en bonne condition. Déjà à cette époque, le site semblait accueillir une halte. Il est toujours plaisant de suivre l’évolution d’un pont couvert bien connu.

Retour en 1975 au pont Heppell

Photo : Daniel Lessard. Source : BAnQ

La semaine se termine par cette photo récemment ajoutée dans les archives en ligne de BAnQ. On peut y voir le pont Heppell photographié en juin 1975 alors qu’il était en pleine forme. Nous aurons des nouvelles fraîches du pont Heppell dès la semaine prochaine puisque Monique Bellemare est dans le Bas-St-Laurent en ce moment.

BONNE FIN DE SEMAINE

Souvenirs du pont couvert Alphonse-Normandin

Photo : André Goossens (1984)

La semaine se termine par des photos inédites du pont Alphonse-Normandin prises dans les années 80 et 90. Elles n’avaient jamais été publiées sur ce site. On se souviendra que 1984 avait été une année importante pour les ponts couverts de l’Abitibi car ils avaient presque tous été peinturés ou restaurés. La peinture est toute fraîche sur les clichés datés de cette année-là. Avec le temps, le soleil a fait en sorte que le pont semble maintenant plutôt rose. Plusieurs visiteurs du site planifient une tournée des ponts couverts de l’Abitibi l’été prochain. Nous aurons donc bientôt des nouvelles et des photos fraîches.

BONNE FIN DE SEMAINE