Archives de catégorie : Histoire

Des noces touristiques au pont Monaghan

Sylvie Crépeault Juillet 2021

Réaliser le 75e tableau du projet photographique Témoins de notre histoire comportait certains défis, le principal étant qu’il s’agissait d’un site touristique. Il faisait effectivement très beau en ce dimanche 25 juillet lorsque nous avons pris la direction du Village Québécois d’Antan à Drummondville. Nous avons commencé par visiter le village, ce qui a pris un bon 4h. La grippe espagnole frappe ce village du début du siècle dernier, ce qui justifie le port du masque. Comme par hasard, la visite se terminait par le pont Monaghan. Nous avons donc pu élaborer un plan pour réaliser les photos le plus rapidement possible sans nuire aux visiteurs et aux comédiens. Par chance, nous étions rendus en fin de journée et les gens commençaient à quitter. Nous sommes donc retournés récupérer les costumes dans le véhicule, puis nous avons tout mis dans la valise et nous sommes retournés sur le site du pont, sans trop nous faire voir. L’entrepôt annexé à la fromagerie était l’endroit idéal pour se changer. Nous avons par la suite effectué la session de photos en une dizaine de minutes, sans trop nous faire remarquer par le monde, même s’il y a eu quelques spectateurs. La splendide photo en introduction est celle retenue par l’artiste Sylvie Crépeault. Je joins également à ce billet d’autre photos prises lors de la séance. Je remercie à nouveau ma super amie Sylvie qui nous a embarqué de ce fabuleux projet il y a plus de 11 ans déjà. D’autres belles surprises sont en venir en octobre et novembre car en quittant Drummondville, nous avons pris la direction de Montmagny où d’autres ponts couverts nous attendaient dans la région…

Le pont de la Coulée-Carrier peint sur son propre lambris


Il y a un peu plus de 2 ans, Simon avait récupéré un morceau de lambris sur le site du pont de la Coulée-Carier, une structure disparue en 2007. Après tout ce temps passé au sol, le morceau n’était pas en bonne condition et il a fallu le faire sécher et le vernir avant que l’artiste Martine Beaupré ne réalise son oeuvre directement sur le bout de bois. Tout comme les précédentes, cette peinture est saisissante et le résultat est très réussi. Merci à Simon pour sa collaboration au billet du jour. Il peut être bien fier de ce nouvel ajout à sa collection.

De Beaupré à Baie-Saint-Paul

Photo : J. W. Michaud 1954. Source : BAnQ E6,S7,SS1,P98651

L’arrivée du long week-end vient avec une belle surprise, soit un texte tout frais signé par notre cher ami Gaétan Forest. On s’intéresse cette fois à la construction de la route reliant Beaupré à Baie Saint-Paul, laquelle traverse la fameuse rivière Sainte-Anne. En plus de retrouver des personnages rencontrés précédemment, comme Joseph-Narcisse Gastonguay et Georges Barrette, l’article nous fait découvrir le pont Rouge de St-Ferréol tout en donnant plus de précisions sur la ferme Town intermédiaire. Un immense merci à Gaétan qui accepte de partager ses captivants textes sur ce site, pour le plus grand plaisir des amateurs de ponts couverts. Bonne lecture et bonne fête du travail!

De Beaupré à Baie-Saint-Paul

La rivière Sainte-Anne coule dans un relief modelé par le retrait progressif de la mer de Champlain après la dernière glaciation. Tel un gigantesque escalier, une suite de terrasses impose à la rivière un parcours mouvementé, depuis le piémont laurentien jusqu’à la plaine du littoral du fleuve Saint-Laurent. Les autochtones avaient donné à cette rivière le nom Mestachibo en raison des nombreuses chutes disséminées le long de son parcours. On la connaissait sous le nom de « Grande Rivière » depuis le début de la colonie. Plus tard on la nomma officiellement la rivière Sainte-Anne-du-Nord, mais le passage du temps a favorisé l’usage de la forme abrégée. Les ponts et les routes faisant l’objet de ce compte-rendu sont situés dans les derniers 18 kilomètres de son parcours au cœur des municipalités de Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Tite-des-Caps, Beaupré et Saint-Joachim. La municipalité de Beaupré porte un nom associé à la seigneurie de la Côte de Beaupré, dans laquelle elle se trouve et dont l’origine remonte au début de la colonie. Saint-Joachim fut le premier territoire à être colonisé dans les environs. C’était en 1626, soit au temps de Samuel de Champlain. 1

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Le pont de l’Île dans le Journal de Montréal

Eugène Gagné 1947 (BAnQ 03Q,E6,S7,SS1,P36692))

Plusieurs passionnés des ponts couverts ont communiqué avec moi pour me mentionner que le pont de l’Île avait fait l’objet d’un article dans Le Journal de Montréal. Vous pouvez consulter cet article et voir la magnifique photo aérienne de Mathieu Dupuis en suivant ce lien :

J’en ai profité pour refaire la page de ce pont avec la nouvelle présentation. De plus, en introduction, on peut voir une photo d’archives qui n’avait jamais été publiée sur le site. Elle date de 1947.

Un mariage mémorable au pont du Collège

Sylvie Crépeault Juillet 2021

Quelques jours avant les célébrations du 100e anniversaire du pont du Collège, nous étions sur place pour réaliser un nouveau volet du projet Témoins de notre histoire. La célèbre marié était en visite pour quelques jours et nous avons pu ajouter 4 ponts couverts au projet. Au pont du Collège, c’était désert lors de notre arrivée alors nous avons pu explorer le site à notre guise. Les possibilités étaient nombreuses pour les photos du mariage, mais l’orientation du soleil en matinée à fait en sorte qu’il était préférable de descendre sur la berge de la rivière et de cadrer le pont en entier, en arrière-plan. Je joins à ce billet plusieurs photos du pont ainsi que des préparatifs pour le mariage. Pendant la séance de photos, un couple du coin et leurs 4 enfants sont arrivés sur le site pour y faire un pique-nique. Les jeunes étaient bien curieux de nous voir à l’oeuvre. Merci à Sylvain d’avoir repris son rôle de marié et merci à ma grande amie Sylvie de continuer de nous impliquer dans ce projet plus de 11 ans après notre première rencontre. Il s’agissait du 74e mariage réalisé par l’artiste abitibienne.

 

Pont du Collège, partie un : après la COVID, on célèbre les 100 ans du pont

Gérald Arbour Juillet 2021

C’est finalement le 31 juillet dernier qu’on a enfin pu célébrer les 100 ans du pont du Collège. Construit en 1919, il n’avait pas été possible de fêter le pont plus tôt en raison des restrictions sanitaires en vigueur. Gérald s’est rendu sur place et il en revient avec plusieurs photos. L’événement a su attirer plusieurs personnes, dont notre ami Simon qui a eu l’occasion d’échanger avec Gérald. Sur place, on a procédé au dévoilement d’un nouveau logo. La jeune dame sur les photos se nomme Cathy Lemieux. Elle est la conceptrice du logo et la maîtresse de la cérémonie du 100e. Benoît Pilotto, le Maire de St-Onésime, est à ses côtés. Plusieurs objets promotionnels ont été réalisés pour cet événement, dont des casquettes, des tasses et des t-shirts. Il faisait une température superbe pour souligner ce grand événement. Merci à Gérald pour les photos du jour. Je vous invite également à consulter les articles ci-bas publiés dans différents médias locaux. Peu de temps avant les célébrations du 100e, j’étais moi-même de passage au pont du Collège pour un autre événement bien spécial…

La signature de l’ingénieur

Photo : William Maxant, 24 juillet 1940.

Notre ami Gaétan n’a pas chômé depuis la parution de Par-delà les monts, un article publié il y a deux mois. Juste au moment où le blogue prendra une petite pause pour les vacances estivales, Gaétan revient en force avec un nouvel article qui l’a tenu occupé pendant plusieurs semaines. Nous nous dirigeons cette fois dans le Canton Dumas, au Saguenay, où en plus de découvrir des ponts couverts bien particuliers, nous pourrons renouer avec quelques personnages célèbres rencontrés précédemment dans d’autres articles, dont Georges Barrette et Joseph-Narcisse Gastonguay. D’ailleurs, tous ces articles peuvent être consultés sur la page Histoires de ponts. J’aimerais remercier chaleureusement Gaétan pour sa précieuse collaboration au blogue, ainsi que pour le privilège qu’il nous accorde en nous permettant de publier ses textes. Bonnes vacances et à très bientôt!

La signature de l’ingénieur

Le canton Dumas était un territoire de chasse et de pêche fréquenté par les peuples autochtones qui « cabanaient » (avaient leurs campements) dans la vallée de la rivière Petit-Saguenay qu’ils appelaient Chwutsèocibu (rivière de Feu). La Compagnie de la Baie d’Hudson se livrait aussi à la pêche au saumon et à la traite des fourrures avec les autochtones de la région. En avril 1838, une goélette affrétée à La Malbaie par Thomas Simard pour le compte de la Société des Vingt-et-un accosta d’abord à l’Anse des Petites-Îles, puis à l’Anse au Cheval. La Société laissa à chacune de ces anses une poignée d’ouvriers et de bûcherons avec pour mandat la construction d’une scierie. L’occupation du territoire par les Charlevoisiens se fit d’abord dans le but d’exploiter les ressources forestières, en particulier les billots de pin blanc et de pin rouge. D’autres scieries seront construites par François Guay à l’Anse St-Étienne et à l’Anse de Petit-Saguenay en 1844. L’industriel forestier William Price s’en portera acquéreur, fera agrandir les moulins et construire un barrage ainsi qu’une dalle et des estacades sur la rivière Petit-Saguenay. Le poste de Petit-Saguenay deviendra alors le centre administratif de la compagnie sous la direction de son fils, David Edward Price. 1

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La St-Jean et le pont Maurice-Duplessis

Pierre Duff Septembre 1990

J’ai toujours associé le Pont Maurice-Duplessis à la Fête nationale, uniquement à cause de ses couleurs, soit le bleu et le blanc. Je profite donc du billet du jour pour publier 2 photos d’archives inédites de cette structure prise par notre ami Pierre Duff. Celle en introduction date de 1990 alors que le pont était fraîchement peint et en grande forme. Celle ci-bas nous ramène en 1976 alors qu’on pouvait encore admirer des avant-ponts. J’en profite d’ailleurs pour remercier Pierre pour le partage de ses magnifiques photos. Grâce à ce précieux collaborateur, plusieurs surprises sont encore à venir, dont des ponts disparus inédits. 

BONNE FÊTE NATIONALE

Pierre Duff Avril 1976

Restauration : le pont Leclerc a été déplacé

Louise Chartré Juin 2021

On comprend mieux maintenant pourquoi une structure temporaire a été placée juste à côté du pont Leclerc. Mercredi dernier, le pont couvert a été soulevé, puis déposé sur cette structure, libérant ainsi le site original pour y travailler. Lorsque les travaux seront terminés, on redéplacera le pont Leclerc où il a toujours été. La nouvelle qui en a surpris plus d’un est que le pont Leclerc n’aura aucune restriction de charge une fois les travaux complétés. En effet, le pont couvert serait déposé au-dessus d’une nouvelle structure, sans toutefois lui toucher, ce qui fait en sorte qu’il demeurera autoportant. Tous les détails, ainsi que plusieurs photos du pont déplacés, se trouvent dans cet article publié sur le site Web de Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue :

La fin des travaux est prévue pour le mois de septembre.

Le pont Kelly peint sur son propre lambris

Photo : Simon Pratte

Notre ami Simon a visité le site du pont Kelly au printemps 2020 et il en est revenu avec quelques vestiges du regretté pont, dont un bout de planche provenant du lambris. Par la suite, il a remis le morceau à l’artiste Martine Beaupré pour qu’elle réalise une nouvelle peinture. Comme pour les fois précédentes, le résultat est plutôt saisissant. L’oeuvre est superbe et on reconnait au premier coup d’oeil le pont Kelly. Un nouveau projet est déjà en branle avec des morceaux qui ont été récupérés suite à l’incendie du pont de la Calamité. Merci à Simon pour sa participation au billet du jour.