Élisabeth Marier, une visiteuse du site, a mis la main sur la photo d’un pont couvert en faisant du classement dans les archives de son grand-père Albert. Ce dernier travaillait comme comptable pour de grands chantiers de développement dans Charlevoix ainsi que sur la Côte nord, vers Forestville. La photo est datée de juin 1939 à l’endos et elle situe le pont au-dessus de la rivière Sault aux Cochons à Forestville. Ce qui est bien excitant comme nouvelle, c’est que l’existence de ce pont n’était pas encore connue. Notre ami Gaétan Forest a réussi à trouver certaines informations sur cette structure en observant d’autres photos d’archives. Comme il n’y avait pratiquement rien à Forestville à cette époque, ce pont, qui portera le numéro 61-62-19, pourrait avoir été construit en 1932. Il était situé sur la route 15 qui est l’actuelle route 138. Ce pont couvert a été démoli en 1940 et remplacé par une structure Warren TECO qu’on peut voir dans la galerie de photos. D’ailleurs, sur les photos datant de 1940, on peut apercevoir le squelette du pont couvert en démolition alors que la construction du nouveau pont s’achève. Les autres photos montrent le pont de remplacement en 1944 et en 1953, ainsi une photo du site actuel. La raison pour laquelle le pont couvert a été remplacé demeure inconnue pour le moment, surtout qu’il n’était pas vieux. Peut-être un pont couvert était-il un obstacle pour le transport du bois par camion? La photo de juin 1939 semble montrer le pont en restauration suite à un incident, d’où la passerelle de secours. D’autres détails seront peut-être connus ultérieurement. La morale de cette histoire : n’hésitez jamais à partager des archives de famille concernant nos ponts couverts. Merci à Élisabeth et Gaétan pour leur collaboration au billet du jour.
Archives de catégorie : Histoire
Le pont Galipeault sur une courtepointe
Un lecteur du blogue, monsieur Doug Williams, a fait parvenir une photo d’une courtepointe qui se trouve au Musée de la Gaspésie. Sur un des carreaux, on peut voir le pont Galipeault de Grande-Vallée. D’ailleurs, le Musée de la Gaspésie possède un site Web sur lequel on retrouve une impressionnante collection de photos d’archives de cette belle région. Une visite virtuelle s’impose puisqu’on retrouve de nombreux ponts couverts dans la section Transport. Le musée est ouvert à l’année pour les visiteurs qui passent dans le coin de Gaspé.
Des documents inédits sur le pont Napoléon-Grondin
Le billet du jour ne contient que des archives exclusives jamais publiées sur le site auparavant. On y retrouve de nombreuses photos du pont Napoléon-Grondin prises entre 1980 et 1992 alors qu’il était sur son site d’origine. Rappelons que ce pont couvert avait été endommagé par un fort coup d’eau en 1992. On prévoyait d’abord le restaurer, mais quelques jours plus tard le pont a mystérieusement été incendié. Par la suite, le pont couvert a été déménagé sur un terrain privé, puis rénové par monsieur Pierre Mathieu. Les autres photos exclusives du jour montrent le pont d’abord endommagé par l’eau, puis ensuite par le feu. Finalement on retrouve plusieurs clichés de la restauration de 1993, ainsi que des lettres et articles inédits. De nos jours, le pont Napoléon-Grondin se trouve toujours au même endroit où il avait été déménagé. Monsieur Mathieu serait décédé en mai 2015. Merci aux nombreux collaborateurs du jour, notamment Gérald, Pierre et André.
Une vidéo d’archives des années 70 sur les ponts couverts de l’Estrie
Je suis tombé un peu par hasard sur un documentaire datant probablement du milieu des années 70 et récemment mis en ligne sur le site du Centre de ressources pour l’étude des Cantons-de-l’Est. Le documentaire, réalisé en anglais, a été produit par Barbara Verity et la narration est assurée par Joyce Cochrane. La qualité du son et des images et plutôt ordinaire, mais il s’agit d’un petit bijou d’archives puisqu’on peut y voir des images de ponts couverts qui étaient en service à l’époque, et qui sont maintenant désaffectés depuis longtemps. Par exemple, le pont Drouin, le pont Narrows et le pont John-Cook. On peut aussi voir quelques ponts disparus depuis, ainsi que le pont Monaghan sur son site d’origine. Quel bonheur de voir surgir de telles archives. Voici le lien pour visionner la vidéo :
https://www.townshipsarchives.ca/covered-bridges-of-the-eastern-townships-documentary
Des photos fraîches du pont Prud’homme
C’est samedi dernier que Gérald a choisi de faire une promenade dans les Laurentides. Il en a profité pour rendre visite au pont Prud’homme. À moins que l’on ne s’attaque à l’autre extrémité du pont, les travaux de consolidation semblent terminés pour le moment. Gérald, que je remercie pour sa collaboration, partage avec nous des photos des travaux ainsi que du site. Comme c’est la semaine de relâche un peu partout au Québec, le blogue prend une petite pause. De retour au début de la semaine prochaine.
Encore de bonnes nouvelles au pont Prud’homme
Tel qu’annoncé récemment sur le blogue, les travaux de consolidation du pont Prud’homme sont présentement en cours. Ces travaux visent à stabiliser le pont pour éviter qu’il ne bouge davantage lors de la crue printanière à venir. Tous les détails se trouvent dans cet article publié dans L’info du Nord Mont-Tremblant. Merci à Laureen Peers qui m’a donné l’autorisation de publier sa photo.
Un beau commentaire sur le pont de l’Île
Une charmante dame de 75 ans, née à l’Île Nepawa, a pris le temps de nous envoyer un beau commentaire que je publie dans ce billet. Merci à Monique Benoit de partager avec nous ses souvenirs.
Bonjour,
j’aimerais bien retrouver l’histoire de l’Île et de ma famille. Je suis Monique Benoit, j’ai 75 ans et je suis née à l’Hôpital d’Amos le 25 août 1946. Je viens de lire que c’est la date de l’inauguration du Pont de l’Île. Mes parents m’ont raconté qu’il fallait utiliser une barque ou chaland tirée par les câbles pour entrer sur l’île avec un camion. Je suis la fille de Robert Benoit et de Yvette Girouard. Ma mère a enseigné l’école sur l’Ile.
Merci de me lire .
Notre bon ami Gaétan, qui a pris connaissance du commentaire de madame Benoit, nous informe qu’elle pourrait peut-être trouver des informations dans le livre Des îles de la Madeleine à l’île Nepawa : récit de vingt-sept familles madeliniennes émigrées en Abitibi en 1941 et 1942. Céline Lafrance, Sylvio Bénard, Les Éditions La Morue Verte, 2017, 328 pages.
En introduction, je vous invite à traverser virtuellement le pont de l’Île grâce à cette carte interactive. Et en prime, pour madame Benoit, je joins une photo des familles Lapierre et Benoit de Sainte-Madeleine-de-Nepawa. Merci à Gaétan pour sa collaboration
À la découverte du pont St-Pierre
La semaine se termine par l’ajout d’une nouvelle structure dans la section des ponts disparus. On prend cette fois la direction de St-Pierre-les-Becquets dans la région du Centre-du-Québec. Construit en 1915 au coût de 1738.80$, le pont St-Pierre mesurait 57 pieds et permettait de traverser la rivière aux Orignaux. Il était situé sur la route Lamothe et portait le numéro officiel 61-51-05. Située au-dessus d’une petite cascade, la structure Town élaboré reposait sur des culées en béton. Le pont St-Pierre, qui était peint en gris avec découpage en vert, a été remplacé par une structure plus moderne en 1978. Merci aux précieux collaborateurs du jour : Pierre, Gaétan et Gérald.
Retour à Stanbridge East avec le pont Monaghan
Le billet du jour nous plonge dans les archives du pont Monaghan, incluant plusieurs photos inédites alors qu’il était encore sur son lieu d’origine à Stanbridge East. La photo prise par Pierre en 1974 nous montre tout le respect qu’on a pris lors du déménagement du pont. En effet, de nos jours la structure ressemble en tout point à ces photos des années 70. On remarque que peu avant le déménagement, le pont s’était grandement détérioré. Près de 40 ans plus tard, le pont Monaghan continue d’émerveiller les visiteurs sur le site du Village Québécois d’Antan de Drummondville. Merci à Pierre et André pour les photos exclusives du jour.
Identifier un pont couvert à partir d’un tableau
Marketplace est une section de vente du site Facebook et on y retrouve toutes sortes d’objets, allant de l’antiquité au moderne. On peut s’amuser à utiliser le moteur de recherche avec l’expression « pont couvert ». La toile qu’on peut voir en introduction a attiré mon attention et je me suis demandé quel pont, toujours en place ou disparu, avait inspiré l’artiste. Il faut tenir compte de plusieurs facteurs, à commencer par la date où l’oeuvre a été réalisée, un détail qu’on ignore. Il est certain qu’au fil du temps, l’environnement du pont a changé. De plus, l’artiste a peut-être modifié certains détails, comme les supports à fils électriques fixés directement après la structure. Les portiques cintrés sont cependant un bon indice. Les hypothèses sont variées. Mon premier choix irait vers le pont Scotstown, mais il y aurait aussi le pont du Sault ou le regretté pont Willis-Leggett. Et vous, quelle est votre hypothèse?