Photo : Robert Brazeau
Il n’est jamais plaisant de voir disparaître un pont couvert, peu importe la façon dont il est rayé de la carte. À l’aide de photos historiques, voici différentes causes ayant entraîné la perte de nos précieux ponts couverts…
Photo : Gérald Arbour
Heureusement que cette époque semble révolue, mais l’homme a souvent détruit lui-même les ponts couverts qu’il a construits. Ce fut le cas entre autre pour le pont du Rang II de Launay, ainsi pour pour le pont Meilleur dans la photo d’introduction.
Collection : Monique Bellemare
Le feu demeure le pire ennemi de nos ponts de bois et plusieurs d’eutre eux sont disparus de cette façon. Cette imposante structure qui est en train de flamber sur la photo est un pont qui traversait la rivière Chaudière à Vallée-Jonction, en Beauce.
Photo : Gérald Arbour
Parfois, ce sont les glaces printanières qui détruisent tout sur leur passage comme ce fut le cas avec le pont Rouge de la Trinité-des-Monts.
Photo : Léo Bonin
Même sans glace, on connait la force de l’eau qui est assez puissante pour démolir un pont couvert à elle seule. Ci-haut, le pont couvert de Coaticook.
Photo : Canoe.qc.ca
Parfois, c’est une combinaison de 2 éléments comme le démontre l’histoire du pont de la Coulée-Carrier. La rivière étant trop menaçante, on a démoli le pont couvert car il risquait de se frapper sur la structure de béton.
Dans quelques rares cas, le temps est le seul responsable de la disparition d’un pont couvert. Ci-haut, le pont North Branch de Highwater qui s’est écroulé faute de soins. À court terme, c’est ce qui risque d’arriver au pont Blanc, et peut-être même à certains autres ponts couverts.
On ne peut rien contre la colère de Dame Nature mais on peut parfois freiner la folie des hommes.