J’ai reçu un beau message de la part d’un visiteur du site sur les ponts couverts du Québec. Il m’offrait de partager des photos de ponts visités dans les années 70 alors qu’il venait de procéder à une numérisation de ses archives. On retrouve donc aujourd’hui le pont Louis-Gravel en 1977, alors qu’il était gris. Même à cette époque, on pouvait déjà observer une boîte électrique à l’entrée du pont. Les jolies clôtures blanches ont été remplacées au début des années 80 par des balises beaucoup plus solides. Sur la photo en ouverture, on remarque à droite une passerelle en bois qui semble servir à enjamber le fossé. Il faudra attendre en 1998 avant que la structure ne subisse des travaux majeurs. Un grand merci à monsieur Pierre Larouche pour les photos du jour.
La boîte dite électrique me laisse un peu sceptique. En effet, on ne voit aucun fil électrique dans l’environnement immédiat du pont. Et à cette époque, surtout en région, on oublie le câblage sous-terrain et sous-marin. Je crois plutôt qu’il s’agissait d’une boîte pour le courrier de l’unique maison de l’autre côté de la rivière. D’ailleurs, sur les photos suivantes (1983-84) la boîte n’y est plus. Juste une hypothèse……
J’ai réexaminé attentivement les photos de M. Larouche et sur celle où l’on voit le côté du pont, il y a un petit fil qui sort de la boîte et qui s’en va dans la rivière. En premier, j’ai pensé à une mise à la terre, quoique le fil n’est pas bien gros pour un paratonnerre, mais je n’ai pas vu de paratonnerre sur le toît du pont. Peut-être une ligne téléphonique pour la maison de l’autre côté, la compagnie de téléphone n’ayant pas voulu traverser la rivière pour un seul abonné. Mais pourquoi traverser la rivière dans l’eau quand on n’avait qu’à passer par l’intérieur du pont et on aurait vu un autre fil s’en aller vers le réseau téléphonique??????????? Voilà une énigme qui ne sera sans doute jamais résolue. Si jamais quelqu’un aurait d’autres possibilités, et bien « go ».
Toutes les hypothèses sont bonnes. Il pourrait également s’agir d’une boîte qui servait au dépôt des droits de pêche puisqu’il s’agit d’une rivière à saumon.