Visite virtuelle du pont couvert Émile-Lapointe

Photo : André Goossens (1984)

Certains ponts couverts reviennent moins souvent sur le site. C’est soit parce qu’ils sont plus éloignés ou tout simplement parce que le temps s’y déroule sans embûche. C’est le cas du pont Émile-Lapointe qui est en vedette aujourd’hui sur le blogue avec des clichés inédits jamais publiés sur ce site auparavant…

 

Photo : André Goossens (1984)

Construit en 1945, le pont Émile-Lapointe est situé à Pointe-aux-Outardes, une petite municipalité de la Côte-Nord localisée pas très loin de Baie-Comeau. C’est souvent un des derniers ponts couverts que les amateurs visitent car il est très éloigné pour beaucoup de monde.

 

Photo : André Goossens (1984)

C’est la rivière St-Athanase qui coule sous la structure de 104 pieds de long. Ce pont n’est pas protégé par des gabarits.

 

Photo : André Goossens (1984)

En 1984, le pont Émile-Lapointe affichait une charge maximum de 22 tonnes, ce qui était beaucoup. De nos jours, la charge est réduite à 10 tonnes.

 

Photo : Gérald Arbour (1984)

Ce pont est en service à l’année, mais le chemin de la Baie se termine en cul-de-sac. Il n’y a que quelques maisons après le pont couvert. La route conduisant au pont est asphaltée.

 

Photo : Jean-Marie Beaujean (1995)

Ce pont porte le nom du propriétaire de la scierie qui a fourni l’épinette nécessaire à sa construction. Les dalles d’égouttement qu’on peut voir sur cette photo ont été installées en 1992, année où le pont a subi des réparations majeures.


Photo : Jean-Marie Beaujean (1995)

Après une visite du Bas-St-Laurent, il est possible d’emprunter le traversier Matane-Baie-Comeau et se rendre sur la Côte-Nord pour pouvoir rendre une petite visite au pont Émile-Lapointe.

Demain, un autre pont dont on parle peu…

2 réflexions sur « Visite virtuelle du pont couvert Émile-Lapointe »

  1. Béatrice Gauthier

    Ce pont était l’œuvre de mon grand-père maternel. Je me souviens des plaisirs que nous avions mes frères et moi, à jouer dans le pont, juste à côté, c’est la maison de mon grand père, ou nous allions tous les dimanches pour aller sur la plage, se rafraîchir, ou aller aux clams. C’était la baie St-Ludger. Dans la rivière on pêchait les anguilles. Il est mort en 1978.

    Sa petite-fille

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