Les ponts couverts jumelés de Ferme-Rouge vus du ciel

Photo : Gérald Arbour (1983)

Il y a bien longtemps que je n’ai pas parlé des ponts couverts de Ferme-Rouge alors quoi de mieux que de commencer ce billet par des photos prises à partir d’un avion. Toutes les photos du jour n’ont jamais été publiées auparavant sur le site. Place au Grand pont et au Petit pont de Ferme-Rouge…

 

Photo : Gérald Arbour (1983)

Supposément construits la même année (1903), les 2 ponts présentent des différences notables : dimension des pièces de la ferme, chevilles de bois et vis, etc… Sur une rive, il s’agit de la municipalité de Kiamika alors que de l’autre côté il s’agit de St-Aimé-du-Lac-des-Îles.

 

Photo : Gérald Arbour (1983)

C’est l’île Siébert qu’on retrouve sur le site des ponts couverts. L’endroit sert toujours pour l’agriculture.

 

 

Photo : OFQ (1962). Collection : Gérald Arbour

Poursuivons avec une photo d’archives qui date de 1962.

 

 

Photo : Evelyn Thomas (1964). Collection : Gérald Arbour

C’est elle, la fameuse ferme rouge qu’on retrouvait jadis près des ponts.

 

 

Photo : Evelyn Thomas (1964). Collection : Gérald Arbour

En 1964, il n’y avait pas de gabarits et les ponts n’étaient pas rouges.

 

 

Photo : Evelyn Thomas (1964). Collection : Gérald Arbour

La rivière du Lièvre a longtemps servi pour le flottage du bois.

 

Photo : André Goossens

C’est la célèbre rivière du Lièvre qui coule sous les seuls ponts couverts jumelés au Québec.

 

Photo : André Goossens

Le Petit pont de Ferme-Rouge mesure 162 pieds de long alors que le Grand pont de Ferme-Rouge mesure 251 pieds. Les noms sont officialisés depuis 2008.

 

Photo : André Goossens

Les ponts de Ferme-Rouge sont reconnus comme bien culturel depuis janvier 1990.

 

Photo : André Goossens

Les culées et les piliers sont lambrissés et possèdent des brise-glace incorporés.

 

Photo : Jean-Marie Beaujean (1991)

La place Jos Montferrand située sur l’île a été inaugurée en juin 1997. Ce personnage légendaire a déjà séjourné à Ferme-Rouge.

 

Photo : Jean-Marie Beaujean (1991)

Ces gabarits n’ont pas été remplacés lors des travaux de 2009, et on se souviendra que cela avait beaucoup fait jaser.

 

Photo : Léo Bonin (1994)

Les ponts jumelés sont en service à l’année. Il y a beaucoup de place pour stationner la voiture, ainsi que 2 tables à pique-nique sur l’île.

 

13 réflexions sur « Les ponts couverts jumelés de Ferme-Rouge vus du ciel »

  1. Ute Biermann

    Tres contente de voir ce patrimoine historique du Québec que je suis très fière pour mon mari, Otto Siebert, qui a travaillé conjointement avec le maire de la municipalité de Lac des Iles, M. Paquette, et peut être d’autres, dans le temps, pour que ces deux ponts ne subissent pas le sort des autres……et soient déclarés patrimoine historique…….ils ont réussi. Aussi, à l’invitation de mon mari, le sculpteur Langevin a fait la belle sculpture de Joseph Montferrand et a même donné à la municipalité une partie de l’entrée de l’ile pour construire ce bel parc, qui a été construit avec subvention du gouvernement, pour la reconnaissance du site. Et les touristes y abondent pour apprécier.

    Répondre
    1. Pascal Auteur de l’article

      Merci de partager avec tous les lecteurs ces précieux renseignements qui nous livrent une partie de l’histoire que nous ne connaissions pas. Bravo pour tout ce qui a été accompli et longue vie aux ponts de Ferme-Rouge.

      Répondre
  2. sylvain dinelle

    Au bout du pont couvert côté kiamika mom père vendait ses fourrures qu’il avait piégé.

    Répondre
  3. P-A Vallières

    Sur la photo 1964 (Photo : Evelyn Thomas (1964). Collection : Gérald Arbour) on voit une maison, à droite du petit pont, en direction de Kiamika.
    Cette maison semble être sur l’ile Siébert.
    Quelqu’un a de l’information sur cette maison?

    Répondre
    1. Pascal Auteur de l’article

      Bonjour, merci pour votre visite sur le site. Cette maison, qui est visible sur les 3 photos Evelyn Thomas de 1964, est la Ferme Rouge, à qui les ponts doivent leur nom. Les panneaux touristiques qu’on retrouvent sur l’île, entre les 2 ponts, parlent de la Ferme Rouge. On peut voir un extrait des panneaux sur les photos qui sont sur le site. Bonne journée!

      Répondre
  4. Alain Hardy

    Comment s’appelait l’île Seibert auparavant.
    Peut-être avait-il un nom amérindien ?

    Une amérindienne a-t-elle à l’irigine du nom « Ferne rouge » sur l’île ? Dans le sens qu’elle était « rouge »..

    Cette maison à brûlée ou été démolie? En qu’elle année ?
    En qu’elle année ?

    Jos Monferrand a-t-il rellement habité le village de Ferme Rouge ?
    Si oui, où ?

    Merci si vous n’avez qu’une seule réponse même imprécise à une de ces questions.

    Répondre
    1. Pascal Auteur de l’article

      Bonjour et merci pour votre commentaire. Avec la collaboration de Gérald Arbour qui est natif de ce secteur, voici les quelques réponses qu’il a pu fournir.
      L’île s’appelait « île no 3 ».
      Il semble qu’à l’origine le hameau s’appelait Ferme de la Femme rouge soit pour une autochtone vêtue de rouge ou pour une femme aux cheveux roux.
      Engagé par des entrepreneurs forestiers, Jos Montferrand aurait habité à la Ferme Rouge et au Wabassee de 1835 à 1840.
      En 1949 les lots formant la ferme sont vendus au gouvernement qui les revend aussitôt à quelques cultivateurs, ce qui mène au démantèlement de la ferme.
      On ne sait pas ce qu’il est advenu du bâtiment sur l’île, seulement la mention qu’il a été « détruit ». Il n’existait déjà plus quand Otto Siebert a acheté l’île. Sa femme Ute aurait probablement plus de détails.

      Répondre
  5. Alain Hardy

    Petits éléments d’histoire glanés ici et là en jasant et en lisant :

    Le nom du propriétaire de la maison sur l’île Seibert était M.Roméo Denicolaï.

    Une piscine creusée et à été recouverte de ciment et de gazon

    France Boisclair :
    « 1965 et 66 la maison était là avec une piscine creusée ça appartenait a l’oncle de mon mari. »

    Le nom du propriétaire de la maison sur l’île Seibert était M.Roméo Denicolaï.

    Une piscine creusée et à été recouverte de ciment et de gazon

    Beaucoup plus de maisons près des Ponts couverts.
    C’était vivant.
    La maison de la femme rouge avait une piscine. S’y est baignée.
    Rouge, sûrement parce qu’elle était amérindienne.
    Était aussi de l’autre bord de la rivière une tite école et tit magasin/épicerie.
    Et une autre maison aussi au coin près pont couvert du côté de Lac des Îles

    Répondre
  6. Alain Hardy

    La grange du dépôt Ferme Rouge était-elle située du côté Kiamika ou St Aimé ou sur l’île ? Autrement dit, au tout début (avant les ponts couverts), où était la ferme comme telle ?

    Et le village « Ferme Rouge », avant les ponts Couverts (1905), était-ce côté Kiamika, St-Aimé ou sur l’île?

    Répondre
    1. Pascal Auteur de l’article

      Toujours selon Gérald Arbour, natif de l’endroit, le tout s’est passé surtout du côté ouest, soit le rang de la Colonie d’aujourd’hui. La maison sur l’île a été un magasin, le bureau de poste et un genre d’auberge.

      Répondre
  7. Monica Siebert

    Selon ce que les gens m’ont raconté, le propriétaire de la maison sur l’ile aurait mis le feu dans les années 50. Il avait tenté de faire une colonie de vacances d’où la construction de la piscine. La piscine est toujours là, du moins, ce qu’il en reste. Elle est dans un secteur boisé de l’ile. Par ailleurs, y avait un caveau sur l’´ile. Il y a 40 ans, je pouvais encore y accéder. Maintenant il s’est effondré.

    Répondre
    1. Pascal Auteur de l’article

      Merci de partager vos souvenirs avec nous. Il s’agit de détails très intéressants.

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *