Un gros chantier au pont Rouge de Ste-Jeanne-d’Arc

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Photo : Denis Hudon

La semaine débute avec une excellente nouvelle. En effet, un récent article nous apprend que le pont Rouge de Ste-Jeanne-d’Arc est présentement en restauration. D’ici la fin du mois d’octobre, le pont couvert devrait être à nouveau en pleine forme. Voici l’article en question, et même s’il annonce que le pont est classé monument historique, certaines informations restent à valider…

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Sainte-Jeanne-d’Arc : Le pont couvert en restauration

La restauration du pont couvert Sainte-Jeanne-d’Arc, classé patrimoine historique par le ministère de la Culture et des Communications, est amorcée. Situé à moins de 2 km du centre du village, ce pont couvert est un des rares encore utilisés au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Si celui de l’Anse-Saint-Jean se retrouve sur des billets de la monnaie canadienne, celui de Sainte-Jeanne-d’Arc a son timbre-poste.

Les travaux de 187 000$ sont en cours depuis le 8 septembre dernier et seront exécutés à la fin du présent mois d’octobre. Pour le ministère des Transports (MTQ), il s’agit de consolider les structures du pont par le remplacement et le renforcement des lambris de bois, de rafraîchir la peinture aux extrémités du pont, de réparer le plancher et d’effectuer des travaux mineurs sur les éléments de fondation.

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Photo : Paul-Émile St-Jean

Préserver son caractère historique

Pour le ministère, l’important est de conserver l’aspect historique du pont en portant une attention particulière au choix des matériaux et à la manière d’intervenir ou d’effectuer les travaux, afin de maximiser les réparations.

La dernière restauration du célèbre pont en bois remonte à 1995. Appelé aussi pont rouge, le pont couvert de Sainte-Jeanne-d’Arc a été construit en 1936 et enjambe la rivière Noire. Il fait une longueur de 24,6 mètres (82 pieds), dispose d’une largeur carrossable de près de cinq mètres (16 pieds) et d’une hauteur libre de 3,73 mètres (12 pieds).

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Photo : Paul-Émile St-Jean

Depuis quelques années, le pont est dans un état de délabrement et ce qui n’aide en rien, est victime de vandalisme à répétition. Des dizaines de planches couvrant les côtés de la structure ont été arrachées, ce qui a accéléré le processus de décrépitude du pont.

Le maire Yvan Pilote a nombre de fois dénoncé de tels agissements et demandé à plusieurs reprises ces dernières années une restauration du pont, un des emblèmes de la municipalité, avec son vieux moulin et ses chutes sur la rivière Petite-Péribonka, au cœur du village. Le premier magistrat songeait même à faire installer des caméras de surveillance pour décourager les vandales.

Source : Le Journal de Montréal

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