L’heure des vacances a enfin sonné et c’est avec la première mise en scène du projet Témoins de notre histoire que je laisse les lecteurs du blogue pour quelques jours. C’est toujours un pur plaisir de replonger dans l’oeuvre imaginée par l’artiste Sylvie Crépeault. Cette fois, c’est 7 nouveaux clichés qui ont été réalisés en 2 jours. Voici donc le bilan de notre passage aux ponts de Ferme-Rouge…
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C’est sous une pluie battante que nous nous étions donnés rendez-vous le 15 juin dernier vers 10h15. Le point de rencontre était l’île Siébert située entre les 2 ponts couverts.
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Comme il pleuvait tellement fort, il fallait réagir vite et surtout penser vite. Il a été décidé qu’il vallait mieux se rendre sur la rive et ne réaliser qu’une seule mise en scène qui montrerait les 2 ponts à la fois plutôt que 2 scénarios distincts.
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Nos mariés abitibiens ont tôt fait de repérer une maison abandonnée à quelques pas du Grand pont de Ferme-Rouge. C’était l’endroit idéal par se changer au sec et enfiler les habits de noce.
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Les parapluies achetés par précaution il y a plusieurs mois ont finalement servi. Voici Sylvie qui installe son matériel. Il est évidemment important de garder l’appareil photo bien au sec.
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Sébastien prend place à droite du Grand pont de Ferme-Rouge. À cet endroit, il est possible d’avoir une belle vue sur les 2 structures. Les voitures qui passent dans le pont ralentissent parce qu’évidemment, les conducteurs sont bien curieux.
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Sylvie effectue différents tests de cadrage et elle marque l’endroit où elle ira se placer. Pas besoin de dire que tout le monde est assez trempé.
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Sylvie va se positionner et le scénario prend forme. Les gabarits, qui ont été remplacés au printemps, ne sont pas visibles dans la mise en scène. Autant que possible, l’artiste essaye de les éviter.
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Généralement, entre 30 et 40 photos sont réalisées pour chaque mise en scène. Par la suite, une fois rendue à la maison, Sylvie les analyse attentivement afin de choisir le cliché parfait.
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À quelques reprises, la photographe va voir à quoi ressemblent les photos pour vérifier si elles correspondent à ses attentes. Dans ce cas-ci, les premières photographies n’ont pas été retenues parce que le marié tenait le parapluie trop bas, ce qui cachait son chapeau.
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Une séance voit généralement naître plusieurs fous rire et pluie ou pas, il faut bien s’amuser car c’est aussi le but.
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Voici le cliché officiel retenu pour le projet Témoins de notre histoire. Rappelons que les mises en scène sont en noir et blanc. Au départ, le projet ne devait couvrir que les ponts couverts de l’Abitibi, mais Sylvie a décidé de poursuivre son aventure dans les autres régions du Québec.
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À Kiamika, une halte avec un abri couvert nous a permis de jaser au sec un petit moment avant de reprendre la route vers Chute-St-Philippe où se trouve le pont Armand-Lachaîne. Mais ça, c’est une autre aventure…
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Le blogue sera de retour à la fin du mois de juillet pour quelques autres billets avant que les vacances se poursuivent au mois d’août. D’ici là, bon été et n’hésitez pas à m’envoyer des photos si vous visitez des ponts couverts pendant vos déplacements.
BONNES VACANCES
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C’est toujours un plaisir de voir les photos de ce projet tout à fait unique. Les parapluies transparents ajoutent un certain charme à ces scènes, qui au départ, étaient planifiées sans la pluie. Comme quoi l’adaptation peut donner des résultats fort intéressants…