L’anecdote du jour s’est déroulée à St-Gédéon-de-Beauce en 1949. Il s’agit du pont du Diable (61-22-15). La leçon à en tirer est très simple : respectez la charge maximum qui est affichée à l’entrée d’un pont. Ce billet raconte une anecdote en particulier, mais ce genre d’accident s’est produit à de nombreuses reprises…
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Source : Un souvenir pour l’avenir : Saint-Gédéon-de-Beauce 1890-1990 par Auguste Pelchat et al.
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Il a fallu faire un détour en passant en front de la maison de mon grand-père et se rendre à un pont de fortune situé assez loin. Je me souviens qu’on devait descendre une pente assez abrupte pour accéder à ce pont et remonter de l’autre coté et revenir à la route. Les gens qui travaillaient à la construction du nouveau pont mangeaient chez mes grands-parents le midi et souventes fois je m’y rendais. C’était à environ 1 mille de chez nous. Je me souviens comme si c’était hier.
Merci de partager ce beau souvenir avec nous.
Je suis né le 6 mars 1949 et pour mon père Dominique Lachance, c’était son jour de chance. Il était embarqué avec M. Asselin et chemin faisant il avait oublié son porte monaie et est descendu du camion et était pour embarquer avec un autre camion qui le précédait et c’est là que M. Asselin a pris son dernier voyage au pont du diable. Il m’a souvent raconté cette histoire là et a toujours dit la même chose qu’il avait été chanceux de ne pas être mort cette journée-là. Antonio Lachance.
Antonio Lachance m’a fait visiter ce lieu en 2018, et il a raconté effectivement cette anecdote de l’effondrement du Pont du Diable, où son jeune père alors, avait failli y perdre la vie.
Bonjour, merci de partager avec nous cette anecdote. Bonne journée!
Alain je me souviens tres bien aussi. Je suis tellement contente que quelqu’un ait publie cet evenement inoubliable. Henriette.
Histoire marquante. Merci de partager.
Depuis 3 ans, mon petit fils joue au hockey avec l’arrière petit fils de Georges Asselin.
J’avais 5 ans et c’est encore frais dans ma mémoire. L’été dernier, j’en ai parlé avec Donat « la Blette » Busque le fils de mon grand père Joseph, qui en avait long à raconter sur le sujet.
J’avais 12 ans et je me souviens bien de cela ,mon père passais sur se pont a tous les semaine pour aller vendre de la viande tout le long du chemin jusqu’as St-Robert avec son cheval « fane »et Magella « Guy »Pelchat avais mesuré la profondeur avec un cable attaché au pont et avais décendu et remonté avec ses mains c’étais tout un attelette ce gars là
On m’a dit qu’il y avait un autre camion qui était passé avant M. Asselin et qu’il avait entendu le pont craquer; et qu’il avait essayé d’avertir M. Asselin. Mais en avait pas porté attention, avec la hauteur des cotes de chaque coté; il fallait prendre de la vitesse pour monter l’autre cote.
L’accident est arrivé en 1950 et non en 1949.
Georges Asselin était mon beau-frère.
Merci beaucoup pour ces précisions.