Un prix du patrimoine pour la restauration du pont couvert Perrault de Warwick

Prix du patrimoine : 11 personnes se partagent les honneurs

C’est dans le cadre du Salon de l’habitation Kinsmen que s’est déroulée, samedi, la remise des Prix du patrimoine 2012 de la MRC Arthabaska. Le gala mettait en vedette la chanteuse Michèle Richard, passionnée de maison et de rénovation; elle a remis le Prix du public à André Langlois et à Suzanne Desharnaies pour la restauration de leur maison de Ham-Nord. Au total, 11 lauréats se partagent les honneurs de cet événement qui reconnait et récompense les efforts de préservation, de conservation et de diffusion du patrimoine de la MRC d’Arthabaska.

Dans la catégorie Conservation/préservation, le premier prix a été remporté par Lise Carrier Pépin et Claude Pépin de Warwick; le jury a récompensé le retour à l’authenticité, le travail de recherche, la qualité des matériaux utilisés et la conservation d’éléments importants. Une Mention a été accordée à Annie Loichot de Victoriaville pour le respect de l’authenticité, l’accent mis sur les détails importants, l’intervention réfléchie et la belle réalisation des travaux.

Dans la catégorie Restauration/rénovation, le premier prix est allé à la Maison Elzéar-Ouellet de Victoriaville; le jury a souligné le travail remarquable, réalisé avec un souci d’authenticité ainsi que la qualité des boiseries et le bon choix des couleurs. Enfin, le jury a décerné un prix Coup de cœur à la Ville de Warwick pour la réfection de son pont couvert, saluant des travaux d’envergure, la démonstration d’une volonté collective, l’engagement du milieu ainsi que le potentiel touristique du site.

Pour ce qui est de la catégorie Éducation, interprétation et diffusion, trois prix furent décernés à des individus. Raymond Crochetière, de Sainte-Anne-du- Sault, a remporté le premier prix pour «À la hache et au sciotte; Ma vie dans les chantiers»; le jury a récompensé l’originalité du sujet, l’histoire d’un mode de vie disparu et peu connu, le choix du sujet très personnalisé, la grande recherche de détails et la conservation du langage du milieu. Une Mention a été décernée à Monique T. Giroux, de Chesterville, auteur de «Les Bois-Francs, une volonté de fer» et «L’Érable, de profondes racines», pour le très beau travail de recherche et la générosité de l’information offerte dans les ouvrages. Enfin, le jury a décerné un prix Coup de cœur à Thérèse Pelletier, modiste, de Victoriaville, pour la démarche très personnelle, le beau témoignage et l’histoire d’une vie à travers un métier.

Toujours dans la catégorie Éducation, interprétation et diffusion, deux organismes se partagent les honneurs. Le premier prix appartient à la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville pour le projet «Jeunéalogie»; le jury a apprécié la grande qualité de présentation du projet, son originalité et l’intérêt suscité chez de nombreux jeunes qui entrent en contact avec leur histoire et surtout le fait que ce soit un projet qui encourage les relations intergénérationnelles.

De son côté, la Société du Musée Laurier a récolté une Mention pour «Il était une fois… un bureau de poste»; le jury a insisté sur le travail de recherche remarquable, la reconstitution et la belle intégration avec l’histoire du bâtiment ainsi que le beau travail des artisans. Pour clore cette catégorie, le premier prix Éducation, interprétation et diffusion, volet municipalité, a été remporté par le Service d’aide aux citoyens en patrimoine bâti de la Ville de Victoriaville pour les recherches importantes donnant des outils extrêmement bien faits, pour le beau travail de synthétisation et de vulgarisation et pour l’impact sur les citoyens.

Le jury était formé de trois experts en patrimoine : Jean-Yves Bernard est coordonnateur de projets à la Fondation Rues Principales, Maryse Séguin est directrice générale à Action Patrimoine (anciennement le Conseil des monuments et sites du Québec) et Émélie Soucy est historienne de l’art et muséologue.

Source : www.lanouvelle.net

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